La gueule de bois est un mal universel. Il arrive même que ce mal soit collectif...
Mercredi 6 février, les catholiques "sont poussières et redeviendront poussières" et les brésiliens soignent un mal de tête national. Après 4 jours (officiels) de fête et de beuverie intense, le Brésil dort et récupère des efforts fournis dans les jours précédents. Le centre historique de Recife accueillait depuis le samedi, la "folia", des millions de personnes s'y sont entassés et agglutiné, la foule dansait, la musique ne s'arretait jamais.
Au milieux d'une avenue déserte, pas encore réouverte à la circulation, cinq français pas encore épuisés cherchent un endroit pour boire un verre. Un chien traverse la rue à la recherche d'une poubelle apétissante. Ses pattes frappent le sol légèrement mais le bruit trouve un échos entre deux rangées d'immeubles clos. Les rues sont absolument vides. Sur la place qui accueillait la grande scène, quelques hommes en veste orange remuent des barrière de sécurité. Deux taxis sont arrêtés sur la chaussée à proximité du seul kiosque ouvert ce soir là. Leur chauffeurs jouent aux dominos sur le capot d'une des deux voitures. Ils examinent le jeu très sérieusement, les billets sur la table attestent de la mise qui attend le vainqueur. La femme seule qui tient le comptoir apporte des canettes de bières.
Recife a une réputation violente et on a beau relativiser quand on vit au Brésil depuis 6 mois, on reste sur ses gardes. Peu de personnes sont habitué à voir une ville de 3 millions d'habitant où les rues sont absolument désertes à 21h.
Un seul bar est ouvert ce jour là. Face aux docks, au premier étage d'un immeuble du début du siècle, une sono résonne. Le juke box diffuse des slows mielleux. Le touriste assoifé vient s'y réfugier.
Les spots roses qui éclairent la salle donnent à voir des drapeaux accrochés aux murs. Grèce, USA, Viet Nam, on fait le tour du monde en un regard grace aux boués de certains navires mystérieusement échouée ici.
Quelques hommes s'entourent de nombreuses jeunes filles, un vieux russe est rejoint à sa table par une brésilienne. D'autres femmes déambulent et lancent à la table des français(es) des regards suspicieux.
Effectivement ce bar abrite des prostitués. La discrétion est tout de même de mise. Pas de tenue désabillées, pas d'amazones langoureuses et gourmandes, pas non plus de billets dans les décolletés.
Les cinq touristes débarqués par hasard ne s'atardent pas. L'ambiance est vraiment trop malsaine pour supporter ça toute la soirée.
Mercredi 6 février, les catholiques "sont poussières et redeviendront poussières" et les brésiliens soignent un mal de tête national. Après 4 jours (officiels) de fête et de beuverie intense, le Brésil dort et récupère des efforts fournis dans les jours précédents. Le centre historique de Recife accueillait depuis le samedi, la "folia", des millions de personnes s'y sont entassés et agglutiné, la foule dansait, la musique ne s'arretait jamais.
Au milieux d'une avenue déserte, pas encore réouverte à la circulation, cinq français pas encore épuisés cherchent un endroit pour boire un verre. Un chien traverse la rue à la recherche d'une poubelle apétissante. Ses pattes frappent le sol légèrement mais le bruit trouve un échos entre deux rangées d'immeubles clos. Les rues sont absolument vides. Sur la place qui accueillait la grande scène, quelques hommes en veste orange remuent des barrière de sécurité. Deux taxis sont arrêtés sur la chaussée à proximité du seul kiosque ouvert ce soir là. Leur chauffeurs jouent aux dominos sur le capot d'une des deux voitures. Ils examinent le jeu très sérieusement, les billets sur la table attestent de la mise qui attend le vainqueur. La femme seule qui tient le comptoir apporte des canettes de bières.
Recife a une réputation violente et on a beau relativiser quand on vit au Brésil depuis 6 mois, on reste sur ses gardes. Peu de personnes sont habitué à voir une ville de 3 millions d'habitant où les rues sont absolument désertes à 21h.
Un seul bar est ouvert ce jour là. Face aux docks, au premier étage d'un immeuble du début du siècle, une sono résonne. Le juke box diffuse des slows mielleux. Le touriste assoifé vient s'y réfugier.
Les spots roses qui éclairent la salle donnent à voir des drapeaux accrochés aux murs. Grèce, USA, Viet Nam, on fait le tour du monde en un regard grace aux boués de certains navires mystérieusement échouée ici.
Quelques hommes s'entourent de nombreuses jeunes filles, un vieux russe est rejoint à sa table par une brésilienne. D'autres femmes déambulent et lancent à la table des français(es) des regards suspicieux.
Effectivement ce bar abrite des prostitués. La discrétion est tout de même de mise. Pas de tenue désabillées, pas d'amazones langoureuses et gourmandes, pas non plus de billets dans les décolletés.
Les cinq touristes débarqués par hasard ne s'atardent pas. L'ambiance est vraiment trop malsaine pour supporter ça toute la soirée.
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