samedi 28 juin 2008

Saudade


Le plus beau mot de la langue portugaise pour clore ce voyage au Brésil. C'est dur, c'est triste même si cela était prévu de longue date. Le retour en terre brésilienne est plus que probable et dans des délais rapprochés. Il reste encore un certain nombre d'article la terre auriverde dans mon carnet de note puis il faudra redéfinir une nouvelle ligne éditoriale pour recoller à l'actualité locale.

Dans un premier temps soyez indulgent avec le rythme de publication qui ne devrait pas être aussi frénétique (sic) que pendant une année entière.

lundi 23 juin 2008

Et ils voudraient du calme?

Incendie au centre de rétention de Vincennes suite
Vidéo envoyée par rue89

Vidéo de rue89 filmé pendant l'incendie du CRA de Vincennes.
Messieurs des hauts quartiers républicain, vous voulaient du calme alors que votre bras droit armé s'en prend a des hommes et des femmes venus d'un autre pays pour fuir la misère locale.
Le comportement de la police est une nouvelle fois honteux, mais on s'habitue à ces individus sans reflexion. Tout juste bon a manier la bombe lacrymo.
Vous avez des ordres? Moi j'ai des principes qui vont à l'encontre de vos actes. On se voit très vite.

mercredi 18 juin 2008

Les indiens et la pression immobilière


Je n'apporte pas énormément de contenu propre sur le blog en ce moment mais je ne pouvais pas ne pas reprendre de papier de Médiapart qui traite de Brasilia. J'ai eu longtemps envie de traiter ce sujet en particulier mais faute de temps cela ne fut pas possible. La plume change, l'information reste. Merci a Lamia Oualalou.


Les indiens et la pression immobilière



Le Brésil accueille cette semaine à Brasilia la réunion préliminaire latino-américaine en vue de l’organisation du sommet de Durban II contre le racisme. Si la situation des Noirs s’est arrangée depuis l’arrivée de Lula au pouvoir (l’Etat reconnaît pour la première fois que le racisme n’est pas occasionnel mais institutionnel, mais j’y reviendrai rapidement à l’occasion d’un papier), la situation des Indigènes continue de se dégrader.

On l’a déjà vu, le boom des matières premières provoque une série d’invasions de coupeurs de bois, chercheurs de minerais en tous genre, et à plus grande échelle, de patrons de l’agro-business soucieux d’étendre les cultures de soja et d’eucalyptus. Mais la croissance économique, c’est aussi le boom de l’immobilier, un peu partout autour des grandes villes.

C’est justement autour de Brasilia, dans ce qu’on appelle le district fédéral, que se joue actuellement un véritable drame. Le gouverneur Arruda, allié à Paulo Octavio, le patron d’une grande entreprise de construction locale, et par ailleurs vice-gouverneur, ont jeté leur dévolu sur une terre à proximité de la capitale, occupée par des indigènes depuis 1969.

Profitant de l’engouement pour des appartements de luxe, et de l’envolée du pouvoir d’achat des plus riches, ils veulent y créer un «condominio », ces ensembles d’appartements protégés du reste du monde par des gardes, autour de piscines et de jardins.

Le projet du gouverneur, intitulé Noroeste, du fait de sa localisation, Pensée pour contenir 500 000 habitants en l’an 2000, Brasilia atteint les 3 millions, d’où la pression immobilière. La conséquence directe de ce boom est une multiplication du nombre de voitures, alors que le transport public est, comme souvent au Brésil, est cher et inefficace.

Les piétons, tous issus des classes défavorisées (Brasilia ne se prête pas à la marche), souffrent déjà de la multiplication de maladies respiratoires. C’est dans la zone nord de la ville que la situation est le plus critique. Or, la terre « Noreste » et ses arbres constituent aujourd’hui le seul poumon d’oxygène de la région. Les Indiens, qui démontrent depuis des décennies être les garants de la non-destruction de l’environnement (regardez un plan de l’Amazonie, les zones non dévastées sont en général des réserves indigènes), tiennent à cette terre.

Elle accueille les ethnies Fulni-ô, Kariri Xocó, Tuxá, Guajajara et Korubo, mais pas seulement : la proximité de la capitale, lieu de toutes les batailles politiques où ils vont aussi plaider leurs causes au niveau national, font de ces camps un lieu de passage pour d’autres tribus. Le projet n’a pas l’approbation du gouvernement fédéral, mais pour l’arrêter – il est facile d’obtenir l’autorisation de construire, il suffit souvent de corrompre – il faudrait émouvoir l’opinion publique.

Or les habitants de la capitale ne savent rien de la situation. On le comprend : à Brasília comme dans beaucoup de villes du Brésil, le politique, les grands patrons et les médias ont des liaisons indécentes, sinon dangereuses (remarquez, on en prend le chemin en France… l’Amérique Latine a toujours été, à bien des égards, un laboratoire des sciences politiques de l’Europe).

Ainsi, Paulo Octavio est le premier constructeur de la ville, sénateur, vice-gouverneur, présentateur d’un programme de télévision, et patron d’un journal. Le gouverneur balaye les attaques en prétendant qu’il s’agit de « six indiens », qui peuvent bien être déplacés au nom du développement. Les ONG qui oeuvrent à la protection des Indiens craignent aujourd’hui que les tribus soient violemment déplacées.

Après tout, s’ils ne sont que six…Ah, petit rappel, en septembre dernier, le Brésil a signé le texte (très ambitieux) présenté par l’ONU sur les droits des indigènes. Si la situation est ainsi autour de Brasilia, on peut légitimement s’inquieter sur ce qui se passe dans le reste du pays. sur You Tube, on trouve bien sûr l’original en portugais, et une autre traduction, en espagnol.

Crédit: Mediapart
Photos: 1 et 2 Tiago Machado (secteur Nordoueste) 3 Arruda, gouverneur du district fédéral et toute la cour nauséabonde qui l'entoure, parmis eux Paulo Octavio

lundi 16 juin 2008

Maloh dans les bacs aujourd'hui

Maloh_docteur352
Vidéo envoyée par frupi

Un extrait de l'album de MALOH "7200 minutes" en version acoustique à 2 guitares. Album qui sort aujourd'hui chez tous les bons disquaires!! Ne le loupez pas, courez mes amis vous ne le regreterez pas!!!

Pour une fois achetons un album et ne le téléchargeons pas, le chanteur débute et la maison de production est indépendante.

mercredi 11 juin 2008

Grosse déprime

Goodbye
Vidéo envoyée par erwinact

Basta clearstream
La main mise économique sur la presse vient de remporter une grande victoire. Denis Robert lache l'éponge. C'est un acharné de l'information et de la vérité qui quitte le journalisme.
C'est triste, c'est révoltant et il faut espérer que d'autres Denis Robert someillent parmis les apprentis journalistes pour ne jamais laisser tranquile ces enculés d'en face qui nous font croire que le monde avance tout seul quand ce sont eux qui tiennent les fils de cette marionnette géante et répugnante.

mardi 10 juin 2008

Nina Laranjeira: "Le gouvernement local ne se préocupe pas de l'environnement"


Troisième épisode de la série d'interview réalisées à Planaltina, ville satellite de banlieue de Brasilia.

Nina Paula Laranjeira – Professeur à l’université de Planaltina et membre de la Fundamental ( association de catadores de Planaltina):



Comment a débuté le partenariat entre l’université de Planaltina et la Fundamental?

La Fundamental est une coopérative de catadores [personnes qui vivent du recyclage artisanal des ordures et qui convoient leurs chargement sur des remorques tirés par des chevaux, NDR] de Planaltina qui se trouve dans la communauté de la Horta [quartier de Planaltina, NDR]. Ils travaillaient déjà avec l’UnB et le ministère de l’environnement. Je suis arrivée à Planaltina en 2006 avec l’ouverture de la FUP [université de Planaltina, pôle décentralisé de l’UnB, NDR]. Je suis coordinatrice du département de gestion agraire. Nous avons commencé à travailler ensemble à partir du second semestre de 2007 avec la création d’un cours d’extension. Deux membres de l’association se sont joint à un groupe d’étudiant pour un programme d’éducation environnementale.


Quelles méthodes utilisz vous dans ce programme d’éducation environnementale?

Tout d’abord, nous travaillons avec les catadores pour que la sélection et le tri des déchets soient bien faits. Nous repérons les problèmes qu’ils rencontrent dans leur travail puis nous cherchons des solutions ensemble. Il existe une forte réciprocité dans les relations entre l’université et la communauté. Chacun profite de cet échange. La seconde phase de notre travail consiste à entrer dans les écoles pour sensibiliser les enfants grâce à un processus éducatif pour une meilleure gestion individuelle des déchets. Nous nous ciblons sur la jeunesse car elle représente la future génération. Nous incitons les élèves à collecter et à trier les détritus. C’est de l’éducation à la citoyenneté. Nous ouvrons de nouvelles perspectives à la jeunesse de Planaltina qui en possède peu. Nous sommes dans une ville rurale de 20 000 habitants. On ne retrouve pas le profil urbain des autres villes de banlieue de Brasilia, il n’y a pas d’emploi pour les jeunes. La cité a perdu son identité avec la croissance urbaine. Nous pouvons participer à la résolution de ce problème avec ce type d’action.


Êtes vous aidé par les autorités politiques?

Actuellement, la Fundamental se trouve dans la communauté de la Horta, un quartier écologique en périphérie de Planaltina, mais les conditions de travail sont précaires. Il n’y a pas de bitume sur la route, les cinq travailleurs circulent en charrettes tirées par des chevaux. La collecte s’en trouve particulièrement affectée. La météo provoque d’importants préjudices puisque quand il pleut, des déchets sont emportés par la pluie. Le gouvernement fédéral a accepté donner les ordures produites sur l’Esplanade des Ministères au CentCoop-DF (Centrale des Coopératives des Catadores de Matériaux Recyclables du District Fédéral) auquel nous sommes liés mais nous manquons de moyens de transport alors c’est assez difficile d’encourager les personnes à faire plus de 50 km. Nous avons obtenu un nouveau terrain à Vila Roriz [quartier de Planaltina] mais la bureaucratie administrative nous empêche de déménager car il manque toujours une énième signature. Le gouvernement local de José Roberto Arruda [Democratas, droite] n’a aucun intérêt envers l’environnement, il ne accorde donc pas l’ultime signature


Comment la communauté et les autres mouvements sociaux perçoivent ils l’action des catadores ?

Chaque association travaille dans son coin. Il est difficile de structurer des campagnes et d’organiser un mouvement commun. Certaines associations ont, pourtant, une conscience écologique. Les personnes sont disponibles pour promouvoir notre action. Nous travaillons pour inciter le collectif. Sans cette aide extérieure, la Fundamental ne pourrait pas survivre.

crédit photo: unb.br

Projet réalisé dans le cadre du Projet Comminication communautaire

jeudi 5 juin 2008

Un festival sur le fil


L'amicale laïque "le temps des cerises" a dévoilé le programme de la 9ème édition du festival de marionnettes qui investira le pays Risles Charentonne entre le 9 et le 12 juillet. Plus de 60 représentations auront lieu et 17 Compagnies seront invités.







Programmation

Cie Les voyageurs immobiles (Tarn)
Jeudi 10 : 17h vendredi 11 et samedi 12 : 11h et 17h Ecole maternelle des Fontaines – Bernay

« Le bruit des couleurs » 20 mn. Spectacle pour bébés à partir de 3 mois. Théâtre d'objets.

La pluie vient de s'arrêter. La nature se réveille doucement et avec elle la jeune fille à l'arc-en-ciel. Mais très vite, elle s'aperçoit qu'elle a perdu toutes ses couleurs. C'est dans un livre géant qu'elle va partir à la recherche de ses couleurs... Un univers où les couleurs et la musique se croisent, où la nature et les sons vont mettre en éveil tous ses sens.


Cie La Puce à l'Oreille (Alsace) Jeudi 10 : 15h et 18h Vendredi 11 : 10h45 Ecole maternelle F. Buisson – Bernay

« Tékimoi ? » 40 mn. Théâtre de Mains, à partir de 3 ans.
C'est l'histoire d'une drôle de bestiole toute nue qui tombe d'on ne sait quel nid dans ce monde inconnu peuplé de rencontres et de ruptures. Entre humour et tendresse, baisers et cabrioles, Tékimoi va apprendre à grandir avec ces sensations bizarres que l'on nomme « sentiments », ça papote, ça rigole, ça aime, ça pleure, ça joue : bref ! Ça vit !

L'Atelier du Sous-Sol (Alsace) Vendredi 11 : 15h et 18h Samedi 12 : 17h Ecole J. Ferry – Bernay

« 1, 2, 3... c'est moi ! » 40 mn. Manipulation sur table en boîte noire, à partir de 4 ans .
Le magicien a oublié sa formule magique... Comment va-t-il pouvoir terminer son numéro ? Un drôle de petit bonhomme tout droit sorti de son chapeau va lui jouer bien des tours... Qui tire les ficelles ? Pas facile la vie d'artiste !



Cie La Sirène a deux queux et Alcazar Marionnettes (Marseille) Vendredi 11 : 22h – Soirée Cabaret Samedi 12 : 19h – Apéro Spectacle Abbatiale – Bernay

« A la Santé des oubliés » 50 mn. Théâtre forain, à partir de 12 ans et adultes. Marionnettes à tringles et fils, jeu de comédiens.
Une complainte burlesque, une farce pittoresque pour pitre ivre, marionnettes et barnum faillissant au trépas.
Un pitre et son patron, sur les tréteaux de leur théâtre, ces deux personnages ne font que leur métier, ils jouent aux marionnettes...


Kms et Cie (Tarbes)
Jeudi 10 : 11h30 et 16h – Jardin public - Bernay
Vendredi 11 : 14h30 – Fontaine-la-Louvet

Samedi 12 : 16h – Jardin public Bernay

« Un monde presque parfait » 30mn. Marionnettes et comédiens, à partir de 6 ans.
C'est l'histoire de Maurice, « un coq vrai de vrai », dont la vie est bouleversée par la naissance de Ginette, une poussine pas comme les autres. Quoique non ! C'est l'histoire d'un gitan et sa fille qui parcourent le monde pour raconter l'histoire de Maurice et Ginette ! Mais non ! Tout bien pesé, c'est plutôt une touchante histoire d'amour paternel, pleine de pudeur.Un superbe effet miroir sur le handicap et l'exclusion...

Le Théâtre du Sursaut, Lorgnette. (Belgique) Mercredi 9 : 20h30 – Abbatiale – Bernay Soirée spectacle d'ouverture Jeudi 10 : 15h – Salle des Fêtes de Beaumesnil Vendredi 11 : 15h – Jardin de la Médiathèque – Bernay

« Post scriptum » 40 mn. Spectacle visuel, marionnettes et comédienne, tout public.
Pour décor, une palissage truffée de trouvailles.Pour scénario, un petit Chaperon Rouge désarticulé. Et voilà Lorgnette qui jubile, elle joue à s'étonner, à nous plonger dans son univers bricolé d'inventions, de babioles, et de sauts d'humeur... Un spectacle visuel, absurde et décalé.

Cie L'Envol (Hautes-Alpes) Jeudi 10 : 11h et 15h – Salle des Fêtes de Brionne Vendredi 11 : 14h – Maison des Associations Bernay

« Carnet de voyages d'un baobab » 50 mn. Conte musical avec marionnettes à partir de 5 ans
Suivons le voyage de Baboss le baobab dans son périple, au cours duquel il rencontre un fennec, un arbre-fontaine, un oiseau-tonnerre, jusqu'à sa rencontre avec Mamie Brebis, la grand-mère de la montagne...

L'Arbassonge (Toulouse) GRATUIT Mercredi 9 et jeudi 10 : 21h30 - Abbatiale Bernay Jeudi 10 : 16h – devant le Château de Beaumesnil Vendredi 11 : 15h15 – Salle communale de Fontaine-la-Louvet Samedi 12 : à Bernay 12h rue G. Folloppe, 15h Jardin public

« Le Colporteur de Vie » 35 mn. Théâtre d'objets et marionnettes, tout public
Il vient de nulle part. Hors du temps, sa présence est impressionnante. Il ressemble à ces arbres ancestraux et ridés. Dans sa lourde valise, c'est un rêve qu'il transporte, celui de la vie...


Cie Chiendent Théâtre et Alcazar Marionnettes (Marseille)
Jeudi 10 : 20h30 - Abbatiale Bernay Vendredi 11 : 18h – Jardin public Bernay

« L'effroyable drame de la Barbe Bleue » 60 mn. Pantins et comédiens à partir de 7 ans.
Drame burlesque et cruel à partir du célèbre conte Barbe Bleue... Ne vaut-il mieux pas parfois ne pas savoir ? C'est ce que se demandent un ogre et une ogresse sur l'échafaud d'un théâtre forain, entre les femmes égorgées d'un Barbe-Bleue de chiffon et une sanguinolente collection de coeurs confits...

Hélice Théâtre & Tintamarre et Bout d'Ficelles ( Montpellier) GRATUIT
Vendredi 11 : 11h15 – Maison de l'Enfance Beaumont
15h45 – Salle des Fêtes Serquigny
19h – Jardin public Bernay
Samedi 12 : 12h30 et 17h – Rue G. Folloppe Bernay
21h30 – Ecole J. Ferry Bernay

« Marguerite, Tranches de vie » 20 mn. Tout public. Marionnettes et comédiennes.
Marguerite, 97 ans, voyage dans une malle accompagnée par deux soeurs « pareilles ». Présent/passé, réél/fictif, tout se mélange, on partage l'intimité de deux couples étranges, comédiennes et marionnettes qui se livrent et se confient aux spectateurs.

Cie Latypique (Marseille)
Jeudi 10 : 10h45 et 14h Vendredi 11 : 14h et 17h Samedi 12 : 11h et 15h30 Jardin public Bernay

« Mémère » 30 mn. Tout public, entresort forain, marionnette et comédien.
Il s'agit d'une grand-mère bien ancrée dans son intérieur qui n'a pas bougé d'un pouce depuis belle lurette.
La caravane comme huis clos à l'action, Mémère ne parle pas, elle rit, grommelle et raconte sa vie, ses rêves et les ragots du quartier. Spectacle tout en musique, avec un univers sonore réalisé à vue. Bruitages et jeux de voix réinventent le dialogue et soulignent le côté « cartoon ».

Theater Taptoe (Belgique)
Jeudi 10 : 15h Vendredi 11 : 20h30 Théâtre E. Piaf Bernay

« Vole ! » 50 mn. A partir de 4 ans, poésie sans paroles, marionnettes, cinéma et musique.

Le garçon Sjoerd se cache dans le panier à linge. Pendant une sieste, il devient un globe-trotter. Un voyage fantastique en montgolfière commence... Une aventure visuelle pleine de surprises !

Cie des Frères Georges (Rouen)
Jeudi 10 : 10h45 et 17h – MJC Bernay
Vendredi 11 : 10h30 et 15h – Maison de l'Enfance Beaumont

« Petits Contes pour Petits » 30 mn. Manipulation à vue, marionnettes et théâtre d'objets, à partir de 1 an.
Cette petite cuillère, je peux la faire marcher, et je peux faire un loup d'un balai ! Ce pot de terre, je vais le faire parler, alors ne vous étonnez pas de voir une éponge se mettre à bêler ! Des objets du quotidien donnent vie à des personnages échappés de livres pour enfants.

Cie Via Cane (Côtes d'Armor) GRATUIT
Jeudi 10 : 18h – Jardin public Bernay Vendredi 11 : 16h – Jardin public Bernay Samedi 12 : 11h - Rue G. Folloppe Bernay

« Les Tringlés » 45 mn. Marionnettes à fils, tout public
A bord d'une charrette, sillonnant les rues et les vallées, nos petits comédiens de bois brûlent de vous interpréter quelques une de leurs fables. Pour vous plaire, ils sont accompagnés d'un troubadour et de deux marionnettistes.

Cie Doux Bidule (Morbihan)
Samedi 12 : 20h30 – Théâtre E. Piaf Bernay

« CQFD » 60 mn. Formes croisées, magie, marionnettes, jonglage, théâtre d'ombres. A partir de 5 ans.
Un spectacle qui s'inscrit dans une démarche contemporaine de narration, offrant plusieurs portes d'entrée aux spectateurs, associant magie, jonglage et marionnettes. Voici deux éprouvettes,une marionnette en A, un clown en B, une dose d'amour, une pointe de peur, un soupçon de hasard, une étincelle, tous deux réagissent au même stimulus, une forme rouge et ronde. Spectacle qui a reçu le soutien du Bouffou Théâtre et de la Cie Tro-Héol.

La Cie des Petits bancs (Marseille)
Vendredi 11 : 15h – Salle des Fêtes de Serquigny
Samedi 12 : 14h et 18h – Maternelle F. Buisson Bernay

« L'échappée belle de Victor Zano » 50 mn. Théâtre marionnettes et accordéon, à partir de 6 ans.
Sur scène, un frère et une soeur jouent à raconter la vie de leur grand-père, Victor Zano, ancien grand champion de vélo. De vieux jouets usés, des souvenirs qui s'entrecroisent, des airs d'accordéon.... Un spectacle en roue libre !


Cie Il était une joie (Paris) GRATUIT
Vendredi 11 : 10h45, 14h30 et 17h Samedi 12 : 14h, 16h30 et 22h Spectacle de clôture, Guignol a 200 ans Abbatiale Bernay

« Guignol » 40 mn. Marionnettes à gaines, tout public.
1808/2008 : le Festival célèbre le bi-centenaire de Guignol inventé par le Lyonnais Laurent Mourguet.
Un personnage mis à toutes les sauces au fil du temps, sans jamais perdre son esprit frondeur.
Avec, comme invité d'honneur, Gustave Amoureux, présent depuis de nombreuses années, et qui a commencé sa carrière de marionnettiste avec le Festival de la Marionnette organisé par l'Amicale Laïque « Le Temps des Cerises ».


mercredi 4 juin 2008

Halte là!


Le comité d'organisation des Jeux olympique vient de publier, en partenariat avec le ministère de L'intérieur chinois, les règles que devront respecter les touristes étrangers pendant l'épreuve. L'usage de drogues, la prostitution et dormir dans la rue sont interdits... Pas de quoi en faire un drame.
Cependant une des directrices est particulièrement choquante: "Ne pourront pas entrer sur les territoire chinois, les personnes malades mentales et porteurs de maladies sexuellement transmissibles[...]".
Alors que le petit monde du CIO s'enorgueillit d'organiser le plus grand évènement sportifs du monde où tous les peuples communient ensemble, les handicapés mentaux et les porteurs de MST se verront refouler à l'entrée. En quelle honneur les trisomiques ou bien les séropositifs n'ont pas le droit de rentrer dans un stade des JO? Qu'a t-on a leur reprocher? Leur odeur est elle si insuportable qu'ils doivent rester cloitrer devant leur Tv?

Je propose au comité d'organisation d'élargir leurs règles aux homosexuels, aux chauves, aux noirs (bah pourquoi pas?), aux communistes ainsi qu'aux pauvres....

Félicitation au CIO qui a attribué à la Chine ses Jeux Olympiques qui sont chaque jours un peu plus les jeux de la honte.

lundi 2 juin 2008

Une fois de plus, une fois de trop

Heurts entre CRS et lycéens
Vidéo envoyée par rue89

Qu'est ce que ce pays où la police offre de telles scènes? Une fois de plus la France est méconnaissable. Elle donne des hauts de coeur.
Où va t on?

Plus d'info sur Rue89

Marcia Xavier: "Nos actions essayent de calmer le climat dramatique tout en encourageant la solidarité au sein de la communauté."


Second épisode de la série d'interview réalisées avec les "leaders" de quelques mouvements sociaux de Planaltina, ville en périphérie de Brasilia.

Marcia Rodrigues Xavier – “União e Luta” association des habitants de Buritis IV (quartier de Planaltina) :



Comment est né le mouvement « União e Luta »?

Nous sommes un groupe d’employés d’une clinique. Nous vivions à Ceilandia jusqu’en 2001. A cette époque, nous avons construit un projet pour que 15 familles déménagent à Planaltina. Finalement nous avons obtenus 24 terrains, mais lorsque nous sommes arrivés il n’y avait ni éclairage public, ni réseau d’égout, les routes n’avaient pas de bitumes et aucun magasins n’étaient installés à proximité. Nous avons du nous organiser pour améliorer la qualité de vie. Quelques uns d’entre nous ont fait du porte à porte pour rassembler les habitants et les inviter à nos réunions. Peu de temps après notre arrivée, le mouvement « União e Luta » était né.


Quelles méthodes avez vous utilisé pour atteindre vos objectifs ?

En premier lieu, nous avons fait un inventaire de nos besoins puis nous avons défini un agenda de travail avec les priorités. S’en sont suivi des campagnes de sensibilisation ainsi de nombreuses réunions d’information et de mobilisation. Nos premières actions n’ont reçu aucun soutien des autorités. Nous avons installé l’éclairage public en sortant l’argent de notre poche. C’est à ce moment que nous sommes allés voir les pouvoirs publics pour qu’ils se chargent d’assurer la sécurité. Buritis IV a ainsi pu être inclut dans le programme du gouvernement fédéral “Illumination pour tous”. La seconde victoire de l’association remonte à l’époque où le secrétariat des transports du District Fédéral (DF) a accepté de financer la couverture en asphalte du quartier. Cela fut accompagné d’un accord avec le CAESB [compagnie des eaux du DF] pour raccorder Buritis IV au réseau d’égout. Nous avons de nouveau financé ce projet avec nos propres deniers, chaque habitant s’engageant à payer vingt quatre reais par mois pendant deux ans. Au fil de nos actions, nous avons maintenu l’information entre les membres de l’association grâce à un petit journal expliquant les combats dans lesquels nous étions engagés ainsi que les victoires que nous avions obtenus. En août 2005, les pouvoirs publics ont voulu installer un centre de rétention pour les jeunes à moins de 500 mètres des premières habitations. Cela allait attirer les gangs et une vague de violence liée au trafic de drogue dans un quartier où les enfants jouent dans la rue. Trois jours durant nous avons manifesté sous les yeux de la presse. Le projet fut finalement déplacé dans une zone rurale, en périphérie de Planaltina. Dans un endroit plus adéquate pour ce genre de bâtiment.


Quel est le rôle d’une association comme la votre dans la ville de Planaltina?

Planaltina est l’une des villes les plus anciennes du DF mais elle n’a jamais pu profiter des programmes sociaux mis en place par les gouvernements successifs. Le caractère rural de la ville a retardé son développement urbain. Les pouvoirs publics produisent des programmes assistencialistes. Ils s’arrangent pour rendre les citoyens passifs. Ils donnent sans aucune contre partie. Cela fragilise l’estime que les personnes ont d’elles même. Avec “União e Luta” nous voulons aider les autres en créant une réaction populaire pour que l’habitant se tranforme en citoyen, qu’il s’investisse dans les projets de développement de la ville. Plusieurs projets communautaires et locaux ont vu le jour et c’est une nouveauté. Nous travaillons avec les autorités pour améliorer la qualité de vie à Planaltina. Il y a le projet de développement durable local (DELIS). La SEBRAE [NDR, secrétariat d’accompagnement des PME] s’occupe d’un forum du développement local qui rassemble les associations de travailleurs et d’artisans, la coopérative des femmes et l’agence du micro crédit. “União e Luta” est en train de se mobiliser pour obtenir la signalisation routière dans Buritis IV. Nous souhaitons installer des dos d’ânes dans les rues pour ralentir la vitesse des automobiles. Nous recensons déjà deux morts et quatre accidentés depuis le début de l’année. Nous avons d’ores et déjà rencontré le DETRAN [NDR, département des transports du DF] pour mettre fin à ce fléau qu’est la violence routière.


Vos action permettent elles de diminuer la violence à Planaltina?

Nous sommes confrontés à plusieurs types de violence. Il y a la violence des gangs, la violence routière et la violence psychique. La guerre des gangs a sévit a Planaltina jusqu’en 2006. En avril 2004, quatorze jeunes sont morts. En général 70% des jeunes de Planaltina n’atteignent pas la maturité. Ils sont victimes du trafic routier, des bagarres, des balles perdues, des attaques. Les femmes rencontrent d’autres problèmes. Elles tombent enceinte précossement ou bien elles deviennent veuves. Nos actions essayent de calmer le climat dramatique tout en encourageant la solidarité au sein de la communauté.



Quelles sont les relations de “União e Luta” avec les autres mouvements sociaux de Planaltina?

Nous avons quelques partenariats avec Radio Utopia, le centre de santé ou bien la “Fundamental” des catadores. Nous utilisons réciproquement les ressources des uns ou des autres. Nous devons créer et développer des relations stables entre chacun de nous pour améliorer la qualité de vie de la communauté.



Interview réalisée dans le cadre du projet communication communautaire.

Photo: crédit com com