Vendredi 7 mars, sur le chemin qui conduit de l’université à mon appartement. Le nez au vent et le mp3 sur les oreilles. Deux garçons que je croise me barrent la route.
- Ton mp3, vite !
- Quoi qu’est ce que tu veux ?
- Tu nous donnes ton mp3 et tu te dépêches.
J’essaye de faire un pas de coté avant de réaliser que je suis en train de me faire braquer.
- Non, non, s’il vous plait.
- Ah ouai tu veux pas le donner. Il lève la main et montre les dents, puis il s’adresse à son copain : Montre lui le flingue, montre lui le flingue.
- Bon écoutez les mecs, j’ai de l’argent, je vous le donne volontiers mais moi je garde mon mp3.
- Bon ok, passe ton fric.
-Attendez, que ce soit bien clair, je vous donne l’argent mais c’est tout ce que vous prenez, je garde le mp3.
- Oui oui, dépêche toi, vite, vite
Leurs yeux sont alertes depuis le début. Ils ne me regardent quasi pas et font le guet en permanence pour savoir s’il faut fuir dans les plus brefs délais.
Ils prennent les 12 reais que contient mon portefeuille, puis ils repartent en courant.
-Dieu te bénisse !
Merci je lui dirai !
Les deux gamins de moins de 18 ans sont repartit comme ils étaient venus. Ils iront sans doute s’acheter des bonbons puis ils iront raconter leur exploit à leurs copains.
Avec ce genre d’évènement on peut comprendre la fatalité de certains brésiliens. On ne pouvait rien faire pour l’éviter. Le destin a voulu que je croise ces deux larsens sur le chemin du retour.
Mauvais endroit, mauvais moment.
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