(Précieux) Héritage de mai 81, les radios associatives sont un moteur culturel et médiatique du territoire français, aujourd'hui le projet de radio numérique terrestre, souhaité par le gouvernement et les mastodontes des ondes, met en danger un très grand nombre de fréquences qui ne sont pas assez solides pour supporter les transformations technologiques. Réaction à show reproduit un communiqué de presse de quatre des principaux résaux de radio associatives françaises.
Les radios associatives représentent une composante essentielle de la diversité culturelle et
médiatique en France. Elles rendent visible, par leur mission de communication sociale de proximité, la diversité des régions et des territoires français. Fortes de leurs quelques 2500 salariés et de leurs dizaines de milliers de bénévoles, les radios associatives apportent un concours essentiel au dynamisme social et au développement local. Elles contribuent, pour une part déterminante au pluralisme, à la diversité culturelle et à la liberté d’expression.
En décembre dernier, le gouvernement a retenu la norme T-DMB pour la diffusion de la radio numérique en France. Le passage au numérique présente un véritable risque technologique, car aucune expérimentation ne garantit qu’elle permette l’accès au numérique des opérateurs actuellement autorisés, ni à fortiori, d’en accueillir de nouveaux. Or le nombre et la pluralité des opérateurs radiophoniques seront des facteurs essentiels du succès de la RNT auprès des auditeurs. Un arrêté, multinorme, retenant la norme DAB+, à côté du T-DMB, aurait permis un plus grand nombre de programmes par multiplexes et une compatibilité avec les opérateurs européens ayant choisi le DAB+ .
Pour que l’avènement de la radio numérique n’exclue aucun acteur, les radios associatives demandent :
- le lancement d’un appel à candidature par CTR pour que soit respectée la diversité des
médias sur le territoire français et l’équité pour l’accès aux nouvelles technologies radio.
- La définition de taille d’allotissements pour la radio numérique, compatible avec la zone de
diffusion de nos radios locales. (un allotissement = un territoire de diffusion)
- que soit réservée, aux programmes associatifs sur chaque multiplex, une part en pourcentage
égale à celle que ces programmes occupent sur la zone concernée en bande FM.
- que la part de ressource allouée aux radios associatives, publiques et commerciales soit la
même et que la répartition image/son/data puisse se faire ensuite, sur le quota donné, à discrétion de chaque radio.
La radio numérique entraînera un coût de diffusion supplémentaire ainsi qu’un coût pour la
création et la gestion des données associées complémentaires (vidéos et datas).
Les radios associatives demandent que le Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique soit abondé de manière supplémentaire et conséquente ainsi que le Conseil supérieur de l’audiovisuel le préconise dans son Avis n° 2007-4 du 17 avril 2007. Ainsi il devra permettre aux radios associatives d’accéder au numérique en terme d’équipement et de diffusion. Il devra aussi leur permettre de fonctionner avec le numérique en tenant compte des budgets supplémentaires générés : nouveaux postes salariés pour la création des données associées, édition des programmes, frais de diffusion des composantes associées ou non associées.
Pour que les radios associatives puissent contribuer au succès de la radio numérique, leurs
représentants demandent à être reçus très rapidement et écoutés par les autorités de tutelle,
comme elles l’avaient annoncé à l’occasion des différents congrès de nos organisations de
radios associatives.
Férarock / SNRL / CNRA / IASTAR
Les radios associatives représentent une composante essentielle de la diversité culturelle et
médiatique en France. Elles rendent visible, par leur mission de communication sociale de proximité, la diversité des régions et des territoires français. Fortes de leurs quelques 2500 salariés et de leurs dizaines de milliers de bénévoles, les radios associatives apportent un concours essentiel au dynamisme social et au développement local. Elles contribuent, pour une part déterminante au pluralisme, à la diversité culturelle et à la liberté d’expression.
En décembre dernier, le gouvernement a retenu la norme T-DMB pour la diffusion de la radio numérique en France. Le passage au numérique présente un véritable risque technologique, car aucune expérimentation ne garantit qu’elle permette l’accès au numérique des opérateurs actuellement autorisés, ni à fortiori, d’en accueillir de nouveaux. Or le nombre et la pluralité des opérateurs radiophoniques seront des facteurs essentiels du succès de la RNT auprès des auditeurs. Un arrêté, multinorme, retenant la norme DAB+, à côté du T-DMB, aurait permis un plus grand nombre de programmes par multiplexes et une compatibilité avec les opérateurs européens ayant choisi le DAB+ .
Pour que l’avènement de la radio numérique n’exclue aucun acteur, les radios associatives demandent :
- le lancement d’un appel à candidature par CTR pour que soit respectée la diversité des
médias sur le territoire français et l’équité pour l’accès aux nouvelles technologies radio.
- La définition de taille d’allotissements pour la radio numérique, compatible avec la zone de
diffusion de nos radios locales. (un allotissement = un territoire de diffusion)
- que soit réservée, aux programmes associatifs sur chaque multiplex, une part en pourcentage
égale à celle que ces programmes occupent sur la zone concernée en bande FM.
- que la part de ressource allouée aux radios associatives, publiques et commerciales soit la
même et que la répartition image/son/data puisse se faire ensuite, sur le quota donné, à discrétion de chaque radio.
La radio numérique entraînera un coût de diffusion supplémentaire ainsi qu’un coût pour la
création et la gestion des données associées complémentaires (vidéos et datas).
Les radios associatives demandent que le Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique soit abondé de manière supplémentaire et conséquente ainsi que le Conseil supérieur de l’audiovisuel le préconise dans son Avis n° 2007-4 du 17 avril 2007. Ainsi il devra permettre aux radios associatives d’accéder au numérique en terme d’équipement et de diffusion. Il devra aussi leur permettre de fonctionner avec le numérique en tenant compte des budgets supplémentaires générés : nouveaux postes salariés pour la création des données associées, édition des programmes, frais de diffusion des composantes associées ou non associées.
Pour que les radios associatives puissent contribuer au succès de la radio numérique, leurs
représentants demandent à être reçus très rapidement et écoutés par les autorités de tutelle,
comme elles l’avaient annoncé à l’occasion des différents congrès de nos organisations de
radios associatives.
Férarock / SNRL / CNRA / IASTAR
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