jeudi 6 septembre 2007
C'est quoi ce film entre la pub?
Un mois de silence pour prendre mes marques et comprendre quelques peu ce pays si particulier qu 'est le Bresil.
Tout ce qui est publié ici n'est que le résultat de ma perception personnelle. Vivant dans un pays que je ne connais pas parfaitement, il se peut qu'il y est des erreurs. N'hésitez pas à les signaler si vous en repérer de mon coté je me reserve le droit de modifier de précédents articles si je me rend compte de quelques fautes ou oublis. Postez aussi vos questions si nécéssaire.
Un très bon moyen d'apprendre une langue est de regarder le TV. Elle familiarise à la langue et apporte quelques éclairages sur la culture du pays.
Les premiers mots que l'on comprend, on les trouve dans la pub: ces petits messages que l'on voit et revoit à longueur de journée.
Patrick Lelay l'a dit aux français, les brésiliens sont des maîtres en la matière: la TV est là pour servir la pub. Ici tout est coupé par la pub: les films, les novellas, les programmes religieux, les dessins animés, ... les journaux d'information. Rarement plus d'une demie heure de programme en continue. Seul le foot fait exception à la règle: 45 minutes sans aucun spot: un exploit.
Cet exploit est tout de même ternie par de petites pastilles en haut à gauche de l'écran et qui remplace ponctuellement le tableau des scores. A ce moment, le journaliste se tait et laisse place au commentaire publicitaire. Exemple: "Luis silva passe en retrait pour joao wan der ley. VW la voiture qu'il vous faut. Une occasion qui se termine par un corner"
La pub c'est aussi les partenariats et là encore rien n'échappe aux griffes des promoteurs d'espace. Surtout pas les journaux... Les faits divers du jour, le compte rendu du procès pour corruption et le projet éducatif dans la favela vous sont donc présenter par un magasin de meubles et une université privée. En tant que journaliste cela me choque... La palme du partenariat le plus halucinant revient à Record, la chaîne de TV créé par les évangeliste. Leur journal regional est sponsorisé par une université catholique!
Les publicitaires brésiliens ne font preuve de beaucoup d'imagination. Peu de créations interressantes, on mise plus sur le prix en gros et le rabachage de 3 mots clefs. Certains imputent ceci au peu d'éducation d'une grande partie de la population brésilienne. Je ne voudrais pas paraitre si catégorique mais surement l'une des raisons.
Les annonceurs sont peu variés. Les grandes enseignes de supermarché, les concessionaires automobiles, les réseaux d'enseignement privés... J estimerais leur nombre à quarante. Ce qui est inquiétant ce n'est pas le faible choix offert au consospectateur mais plutot la base financière étroite sur laquelle repose les médias. Si l'un d'eux decide de ne plus annoncer sur l'une de ces chaines, le bilan financier de cette dernière risque d'en souffrir, les programmes aussi par conséquent.
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