mercredi 30 janvier 2008

Sur mon île


A une heure de route de Joinville en quittant la baie pour rejoindre la côte, on arrive à São Francisco do Sul, l’une des plus vieilles villes brésilienne. Ce petit bourg qui se trouve sur une île fut la troisième ville brésilienne (après Salvador de Bahia et São Vincente) créée par les colons français au début du XVIème siècle.

Classé au patrimoine historique, le centre ville profite d’une politique touristique forte qui rénove et mets en valeur les maisons de style colonial. L’agence locale pour le tourisme s’efforce de valoriser les souvenirs du passé. Le touriste est guidé par des panneaux explicatifs en portugais, anglais et espagnols. Le Brésil a beau être un pays très touristique les plus beau sites ne profitent pas toujours d’une mise en valeur escomptée. Le voyageur doit souvent se réfugier dans son guide pour obtenir quelques compléments d’information. C’est assez dommageable surtout si le livre se veut généraliste.



Les rues étroites et pavées ne supportent un trafic trop important. Les autobus sont incapables de descendre jusqu’au port, ils laissent les touristes et les locaux sur la place de l’église situé un peu plus en hauteur. La moto est privilégiée par beaucoup de personnes qui la trouvent plus pratique pour slalomer entre les autos stationnées et avec plus de reprise quand la pente est trop importante. Ces motos sont d’ailleurs souvent utilisées comme moto-taxi.

La petite ville de São Francisco do Sul n’est pas seulement un pôle touristique, c’est aussi un centre industriel et portuaire indispensable à Joinville, la grande sœur. Si les anciens docks sont aujourd’hui reconvertis en musée, l’activité portuaire n’a pas été délaissée pour autant. Les cargos viennent encore alimenter l’import – export de la région. Pavillon chinois, maltais ou caïmans se croisent sur les quais. Cette porte de sortie attire les industriels souhaitant réduire les coûts de transports. De nombreuses multinationales ont une usine à proximité (au premier rang desquels Arcelor – Mital).

A quelques kilomètres de là, les pécheurs s’embarquent sur leur barque pour la pêche à la crevette. Les fonds vaseux du port sont peuplés de fruits de mer qui sont directement vendus aux restaurants se trouvant en front de mer.

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