
Lapa: Commençons par une sortie de nuit à Lapa, le quartier animé de Rio. D'une manière générale bien conservé, Lappa offre ses façades coloniales et débuts XXe aux fétards. Clubs, bars, restaurants, discothèques se font une petite place sur le pas de porte pour attirer la foule qui s'agglutine sur les trotoirs. La chaussée est réservée aux auto, taxis, bus et autres véhicules d'urgences qui avancent au pas, la faute à un traffic carioca qui relève de l'enfer. Ici les pompiers ne sont pas prioritaires même quand ils déclenchent leur sirènes
Les odeurs de cuisine se mélangent aux effluves tenaces des égouts et des poubelles. Ça bouge, ça se bouscule, ça vit! Il fait 30° à 2 heures du matin mais personne ne va se coucher. On est très loin du vide sidérale brasiliense. Les piétons avancent d'un pas rapide et les habitués des lieux ne font plus attentions aux prostitués et aux travestis qui attendent le client à la porte d'un hôtel.
Ipanema: Je revois une jeune fille qui remue ses reins sur un ryth

Derrière la barre d'immeubles hoteliers installés sur le front de mer, on trouve la "Feira dos Hippies" (Foire des hippy). Ce grand marché attrape nigaud pour touriste regorge de souvenirs fantaisistes au goût plus ou moins certains. Pas un seul mot de portugais dans les allées, et un grand nombre de français. Demandez le prix en portugais, il baisse de 25 à 50%, montrez vous hésitants, il baisse de 3R$, sortez un porte feuille plein de gros billet, le vendeur vous propose "une offre incroyable mon frère". Les hippies ont disparu depuis longtemps où bien ils se sont laissé séduire par la main invisible d'Adam Smith. Vive le marché libre et si tu n'as pas de monnaie, j'accepte les visas et les american express. Bien sûr les autorités surveillent tout ça de très près: tous les vendeurs affichent une autorisation de vente délivré par la préfecture de Rio: chose rare au Brésil où le commerce prend souvent des allures freestyle.

Botafogo et Flamengo: Le 31 décembre, les deux plages à l'intérieur de la baie de Rio sont de véritables poubelles, un dépotoire de déchet mais tout ceci est pour la bonne cause.
A l'aube de la nouvelle année, les brésiliens viennent sur les plages pour prier Yumanja d'exaucer leurs voeux. Cette divinité est l'une des orichas du culte Macumba, déesse de la mer, elle est représentée par la couleur blanche dont se drapent les brésiliens pour le réveillon (voir plus bas). Les pélerins, principalement de sexe féminin, viennent en bord de mer pour jeter iris et roses à la mer le tout accompagné d'une prière sile

Le Macumba est une croyance inspirée des religions indigènes d'Afrique et d'Amérique du sud auxquelles a été associé le catholicisme.
Copacabana: La grande, la majestueuse, la magique, la célèbre... Elle n'a pas le titre de plus


Photos: de haut en bas: Pão de Açucar/ plage de Ipanema/ plage de Flamengo/ barque isolée souvenir d'une cérémonie de Macumba/ plage de Copacabana/ Cristo Redomtor, crédit perso
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