La Otra Esquina travaille actuellement en collaboration avec la direction régionale de la santé du Chimborazo pour un film de prévention sur le VIH / SIDA à destination des collégiens du canton de Guano. Un témoignage d'une femme équatorienne porteuse du VIH. Elle vit à Riobamba, a choisi le pseudonyme de Pilar et revient sur les discriminations dont elle a été victime suite à son état de santé.
"Je m'appelle Pilar, je suis professeur et je suis porteuse du VIH depuis 2002. On m'a diagnostiqué le virus lors d'un test au septième mois de ma grossesse. Le médecin m'a conseillé d'avorter pour ne pas contaminer mon enfant, mais j'avais déjà fais une fausse couche dans le passé et je ne voulais surtout pas perdre mon fils une seconde fois. J'ai décidé de ne pas revenir à l'hôpital pour ne pas subir d'autres pressions de la part des médecins.
Aux premières contractions, je me suis rendu à la maternité de Riobamba où personne n'a accepté de me prendre en charge en raison de mon état de santé. Les médecins souhaitaient tous me transférer à Guayaquil ou à Quito car aucun n'étaient préparés pour un accouchement de ce type. Les douleurs étaient trop fortes pour envisager un quelconque voyage, et finalement j'ai rencontrer un personnel compétent car spécialisé qui m'ont pris en charge.
Lorsque je suis sorti de la salle d'acouchement, je fus emmené dans la salle de récupération. Je fus isolée des autres pacientes et j'ai pu remarqué qu'on lavait mon fils dans le lavabo. Les repas étaient servis dans des ustensibles jetables en plastique et on me servit la soupe dans une bouteille de Cola coupée en deux.
Suite à ces mauvais traitements, je n'ai pas voulu revenir à l'hôpital pour suivre un traitement. Ce n'est que deux ans plus tard, suite à la visite d'une assistante sociale que j'ai commencé la médication. Mon état de santé s'empirrait mais aujourd'hui, cinq ans plus tard, je me porte très bien.
Il y a peu de temps, j'ai du soigner un problème dentaire et de nouveau, j'ai du affronter la discrimination de certains médecins qui refusaient de me soigner. Il a fallu faire des pieds et des mains avec les responsables de la clinique du SIDA pour qu'enfin on puisse me soigner et se rendre compte que les odontologues ne respectaient pas le processus sanitaire basique."
"Je m'appelle Pilar, je suis professeur et je suis porteuse du VIH depuis 2002. On m'a diagnostiqué le virus lors d'un test au septième mois de ma grossesse. Le médecin m'a conseillé d'avorter pour ne pas contaminer mon enfant, mais j'avais déjà fais une fausse couche dans le passé et je ne voulais surtout pas perdre mon fils une seconde fois. J'ai décidé de ne pas revenir à l'hôpital pour ne pas subir d'autres pressions de la part des médecins.
Aux premières contractions, je me suis rendu à la maternité de Riobamba où personne n'a accepté de me prendre en charge en raison de mon état de santé. Les médecins souhaitaient tous me transférer à Guayaquil ou à Quito car aucun n'étaient préparés pour un accouchement de ce type. Les douleurs étaient trop fortes pour envisager un quelconque voyage, et finalement j'ai rencontrer un personnel compétent car spécialisé qui m'ont pris en charge.
Lorsque je suis sorti de la salle d'acouchement, je fus emmené dans la salle de récupération. Je fus isolée des autres pacientes et j'ai pu remarqué qu'on lavait mon fils dans le lavabo. Les repas étaient servis dans des ustensibles jetables en plastique et on me servit la soupe dans une bouteille de Cola coupée en deux.
Suite à ces mauvais traitements, je n'ai pas voulu revenir à l'hôpital pour suivre un traitement. Ce n'est que deux ans plus tard, suite à la visite d'une assistante sociale que j'ai commencé la médication. Mon état de santé s'empirrait mais aujourd'hui, cinq ans plus tard, je me porte très bien.
Il y a peu de temps, j'ai du soigner un problème dentaire et de nouveau, j'ai du affronter la discrimination de certains médecins qui refusaient de me soigner. Il a fallu faire des pieds et des mains avec les responsables de la clinique du SIDA pour qu'enfin on puisse me soigner et se rendre compte que les odontologues ne respectaient pas le processus sanitaire basique."
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