samedi 14 mars 2009

Nous sommes des millions, ils font de nous des pirates


Alors que le gouvernement français tente de faire passer la loi sur les libertés numériques dite loi HADOPI issue du rapport Olivennes, ancien directeur de la Fnac. Je relais l'appel du réseau des pirates "Ils font de nous des pirates".

L'interet de cette loi ne se trouve pas seulement dans le fait que l'éxecutif souhaite interdire et supprimer le téléchargement de fichiers protégés par des copyrights mais dans la manière dont ils ont organisé le repérage des "pirates". Des sociétés privés vont être employées pour détecter les adresses IP qui téléchargent illégalement. Action pour le moment dans les prérogatives de la police. Ces entreprises envoieront ces données aux fournisseurs d'accès en contournant l'institution judiciaire qui couperont la connexion internet et provoqueront une mort sociale de l'internaute. L'Etat transmet l'exécution pratique de pouvoirs de police ou de caractère judiciaire à des acteurs privés. Contre la création de milices répréssives et d'organisation punitive privées, Réaction à Show soutient le réseau des pirates.


Nous sommes des millions, ils font de nous des pirates.

Je prends le parti des pirates.
Ils sont, nous sommes, des millions, en France, chaque jour à échanger des oeuvres: des tubes, des films à la mode, mais aussi des films et des disques rares, introuvables, des œuvres oubliées ou «tombées» dans le domaine public.

Ces pratiques sont là pour durer. Elles sont inscrites dans la révolution numérique.
Les tentatives d'interdire les échanges sur Internet - par l'intimidation ou par le filtrage - sont vaines.
Leur coût en termes de libertés publiques est inacceptable.
Cantonnées dans la clandestinité, ces pratiques de partage ne donnent pas, il est vrai, le meilleur d'elles-mêmes.
C'est au grand jour qu'elles révéleront toutes leurs potentialités.

Il est grand temps de reconnaître ces pratiques. De cesser cette guerre contre le public et la jeunesse.
En attendant ce jour, je prends le parti des pirates.

Je déclare que je suis l’un d’entre-eux.
Je déclare avoir consommé, remixé ou diffusé des œuvres culturelles.
Alors, pour eux je suis un pirate.




credit photo: pc world.fr

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