dimanche 30 novembre 2008

La tartufferie normande

"Le jour de gloire est arrivé!" Epaigne a sortie les oriflammes de la victoire. Les caennais ont envahi les remparts du château. Le ministre de la guerre a sorti son mouchoir blanc pour sécher ses larmes d'émotions. Le maire d'une cité centrale pince son sourire pour exprimer sa satisfaction et envisage un futur de capitale régionale.

Ils attendaient ça depuis 2000! Huit ans d'un combat sans merci ponctué par une élection régionale mémorable. La réforme des institutions était attendu comme le messie depuis 2007. Le mois de juillet était venu scellé les modifications de la Constitution. Dans les chapelles autonomistes, on trépignait d'impatience espérant le feu vert élyséen. Certains intégristes s'étaient réveillés depuis quelques semaines sur les murs de Caen avec des slogans "va t-en guerre".
Jeudi 27, le soulagement est venu depuis le congrès national de l'association des maires de France. IL L'A DIT!!!
"IL Y A DEUX NORMANDIE, ON LES AIME, MAIS EN FAUT-IL DEUX ?"

La preuve en image (le discours est mis en intégralité) :


Discours N.Sarkozy au congrès de l'AMF
envoyé par publicsenat

C'est l'euphorie dans les chaumières et désormais les élus s'écharpent pour savoir qui recevra le titre de capitale: Rouen, Caen, Le Havre... Bernay.....
Chaque maire défend sa ville, quoi de plus normal, chaque élu territorial défend son bout de gras et les deux présidents de région restent sur la défensive et utilisent le verbe avec parcimonie en confiant leurs réserves (principalement Alain Le Vern, président de la Région Haute Normandie). France 3 Haute Normandie, grande actrice du débat public, avait organisé samedi dernier un "débat" à l'occasion de son émission "La voix est libre". Les guillemets sont de sortie car inviter quatre hommes politiques aux idées identiques dont 3 sont directement issus de l'UMP cela relève de la propagande gouvernementale et non du journalisme. L'émission n'étant pas exportable, elle est visible ici.

J'ose imaginer les sommes astronomiques que vont être demandées au contribuable dans les prochaines années si un tel projet voit le jour. Il va falloir tout restructurer et construire un nouveau parlement tout en délaissant les deux en service à l'heure actuelle. Pour l'une des deux capitales, ce sera un manque à gagner de plus de 1700 emplois (compensé dit on par des emplois privés, alors que l'économie capitaliste est en plein ralentissement on peut y croire dur comme fer). Tout ça pour quoi? Que la Normandie soit le sixième bassin de population français et que la croix de St Olaf retrouve une raison de vivre...

crédit photo: wikipédia, le drapeau normand.

jeudi 27 novembre 2008

Orka: Un grand bol d'air frais

A la veille des Transmusicales de Rennes, zoom sur une découverte musicale pour le moins originale. Orka est un groupe des Iles Féroé. Les musiciens ne s'arrêtent devant aucun obstacle. Ils construisent leurs propres instruments et nous font découvrir des sons auquels nous sommes peu habitués. A l'heure de la mondialisation uniforme, ce groupe n'hésite pas à chanter dans sa langue d'origine: le danois.

Un coup de coeur raffraichissant!



Découvrez mondomix.com le magazine des musiques en couleurs!


Orka jouera avec Yann Tiersen au centre culturel "L'air Libre" à Rennes du 3 au 7 décembre.

mercredi 26 novembre 2008

L'insurection qui vient: Soutien aux inculpés du 11 novembre

Voici le texte de la pétition initiée par Éric Hazan et La Fabrique au sujet de l’affaire des neuf inculpations de la semaine dernière (les soi-disant « terroristes » du Comité Invisible).
Il est possible de la signer en renvoyant votre nom et votre qualité (profession ou absence de profession, statut ou absence de statut) à cette adresse.
comiteaat@boum.org


Une opération récente, largement médiatisée, a permis d’arrêter et d’inculper neuf personnes, en mettant en œuvre la législation antiterroriste. Cette opération a déjà changé de nature : une fois établie l’inconsistance de l’accusation de sabotage des caténaires, l’affaire a pris un tour clairement politique. Pour le procureur de la République, « le but de leur entreprise est bien d’atteindre les institutions de l’État, et de parvenir par la violence — je dis bien par la violence et non pas par la contestation qui est permise — à troubler l’ordre politique, économique et social ».

La cible de cette opération est bien plus large que le groupe des personnes inculpées, contre lesquelles il n’existe aucune preuve matérielle, ni même rien de précis qui puisse leur être reproché. L’inculpation pour « association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste » est plus que vague : qu’est-ce au juste qu’une association, et comment faut-il entendre ce « en vue de » sinon comme une criminalisation de l’intention ? Quant au qualificatif de terroriste, la définition en vigueur est si large qu’il peut s’appliquer à pratiquement n’importe quoi — et que posséder tel ou tel texte, aller à telle ou telle manifestation suffit à tomber sous le coup de cette législation d’exception.

Les personnes inculpées n’ont pas été choisies au hasard, mais parce qu’elles mènent une existence politique. Ils et elles ont participé à des manifestations — dernièrement, celle de Vichy, où s’est tenu le peu honorable sommet européen sur l’immigration. Ils réfléchissent, ils lisent des livres, ils vivent ensemble dans un village lointain. On a parlé de clandestinité : ils ont ouvert une épicerie, tout le monde les connaît dans la région, où un comité de soutien s’est organisé dès leur arrestation. Ce qu’ils cherchaient, ce n’est ni l’anonymat, ni le refuge, mais bien le contraire : une autre relation que celle, anonyme, de la métropole. Finalement, l’absence de preuve elle-même devient une preuve : le refus des inculpés de se dénoncer les uns les autres durant la garde à vue est présenté comme un nouvel indice de leur fond terroriste.

En réalité, pour nous tous cette affaire est un test. Jusqu’à quel point allons-nous accepter que l’antiterrorisme permette n’importe quand d’inculper n’importe qui ? Où se situe la limite de la liberté d’expression ? Les lois d’exception adoptées sous prétexte de terrorisme et de sécurité sont-elles compatibles à long terme avec la démocratie ? Sommes-nous prêts à voir la police et la justice négocier le virage vers un ordre nouveau ? La réponse à ces questions, c’est à nous de la donner, et d’abord en demandant l’arrêt des poursuites et la libération immédiate de celles et ceux qui ont été inculpés pour l’exemple.


source: le grand soir

mardi 25 novembre 2008

Recherche agora désespéremment

Le lundi 17, la région Ile de France organisait, à la cité des sciences et de l'industrie de la Villette, un colloque portant sur le thème Démocratie en réseaux (comptes rendus et contributions sur le site Internet grâce au wiki).
Dans ce second article, on reviendra sur la notion de débat public. Ces dernières années, ce terme a beaucoup évolué notamment sous le coup des nouvelles technologies qui l'ont transformé et transféré.

Au début des années 2000, on a pu observer que le débat public était dans l'impasse. Le citoyen se retrouvait face à un mur à chaque fois qu'il souhaitait exprimer publiquement ses idées. La démocratie représentative avait péricliter depuis fort longtemps. Mieux valait il prêcher dans le désert. Certains observateurs ont d'ailleurs imputé le résultat de Le Pen en 2002 à cette sourde oreille que prêtaient les responsables politiques de tout bord auprès de leurs électeurs.

La démocratisation d'Internet a permit une éclaircie dans le paysage démocratique français (toute proportion gardée, le constat à l'heure actuel est tout de même très sombre). Pour Celine Braillon de l'ADELS, Internet a offert un petit échappatoire face à la logique centralisatrice de l'Etat français. Car s'il existe une vraie tradition associative et coopérative, l'État n'a jamais voulu céder une partie de son pouvoir ni de son budget pour la démocratie participative et les conseils de quartier autogérés. Nordine Nabili, rédacteur en chef du Bondy Blog, en fait d'ailleurs un constat amer: "Nous avons été créé par des suisses [Le temps, NDR], nous sommes sous l'aile d'une multi nationale américaine [Yahoo] et nous sommes hébergés par un groupe norvégien [20 minutes]."
L'association Vivagora conçoit le débat public en trois temps:
I - Identification et formulation des questionnements sociaux : il s'agit d'éprouver les argumentaires des parties présentes.
II - Révélation des conflits d’intérêts
: l'assemblée doit alors dénouer les intérets de chacun pour que la transparence soit totale.
III - Responsabilités communes en fonction de l’intérêt collectif : Là est la clef du débat puisque les échanges se concluent par une prise de décision.

Si les deux premières étapes peuvent avoir lieu dans diverses assemblées locales, la troisième est toujours mise de coté. Internet n'a pas résolue ce problème mais il a offert un nouvel espace pour l'argumentation et la transparence. C'est ce qu'a constaté Jacques Rosselin, créateur du journal Vendredi. Le Bondy Blog, par l'intermédiaire de Nordine Nabili, tire le même constat "Les jeunes n'existent pas dans l'espace public. Ce dernier a été investit par les politiques et les médias et tout deux circulent en vase clos. L'intervention citoyenne dans les médias fait peur." C'est donc sur Internet que les sans voix se sont réfugiés. Les blogs, les commentaires d'actualités, les forums et tous les types de réseaux sociaux sont venus palier le manque d'écoute des sphères décisionnelles.
Malheureusement, la France a tendance a dramatiser le débat public. Pour beaucoup, il ne peut avoir lieu en dehors des organes de décision institutionnel (conseils municipaux...). Commence alors une compétition entre les sujets d'actualité qui débouche sur l'évocation de petites choses tout en trappant complètement les grands projets de sociétés.

La France est une oligarchie où le pouvoir est aux mains de quelques uns. La moindre tentative citoyenne de réapropriation des sujets de société se transforme en une veille gouvernementale
issue de la peur de ces derniers.


credit photo: L'Assemblée nationale ou le débat public réduit à néant. crédits perso

lundi 24 novembre 2008

Internet au service de la lutte

Le lundi 17, la région Ile de France organisait, à la cité des sciences et de l'industrie de la Villette, un colloque portant sur le thème Démocratie en réseaux (comptes rendus et contributions sur le site Internet grâce au wiki). Une journée de discussion pour évoquer la participation associative et militante et leurs transformations liées au développement d'Internet.
Ce premier article revient sur le militantisme à l'heure des nouvelles technologies de l'information et de la communication.


Pendant très longtemps le militantisme s'est cantonné à des domaines d'expression limités. Syndicats, Partis politique et associations communiquaient par voie orale (discussions, manifestations), ou par support papier (tracts, journaux, lettres). Si ces moyens de communication ne sont pas obsolètes, loin de là; la venue d'Internet a boulversé une partie des comportements. On ne milite plus de la même manière tant sur le plan idéologique que technologique.
Valérie Peugeot (VECAM) constate une modification des logiques militantes: "la logique collective a été dépassée par la logique coopérative." Christophe Aguiton (Paris I et France Telecom) observe une "individualisation des comportements militants qui passe par Internet". L'exposition de soi (via les réseaux sociaux, les blogs...) sur Internet débouche sur des possibilités de conversations qui peuvent aboutir à des actions de groupe.
Ainsi depuis 2005, une partie du débat public ainsi que des mobilisations ont migré vers la toile. Face au "ouiisme" des médias lors de la campagne pour le referundum pour le traité de constitution européenne, les opposants ont trouvé sur le web un espace d'expression. Depuis, on a constaté que le collectif "Sauvons la recherche", ou bien la lutte anti Edvige s'est structuré via le web. Denis Pansu (Port Parrallèle) observe un "contournement des institutions politiques, publiques et médiatiques" afin d'accéder à une prise de parole médiatique. Internet devient un outil d'organisation dans le but de rencontre réelles et d'actions. L'animateur de réseaux note, dans le même temps, que la frontière entre partisan et militant s'estompe, l'individu envisage son engagement à la carte.

Claire Villiers (vice présidente du conseil régional d'Ile de France chargée de la démocratie régionale et de la vie associative) estime que ces modifications issues de la mutualisation des moyens numériques peuvent "renforcer l'action démocratique". En échos, les organisateurs avaient fait venir deux militantes de terrain. Fatima Hani (ACLEFEU) revient sur la mise en commun des données qui permettent de gagner du temps en terme d'information mais aussi en méthodologies. Dans sa lutte pour les cités, elle rejoint Brigitte Wiseur du Réseau Education sans frontières: Internet a permit de briser les frontières géographiques. Le militantisme s'envisage désormais à l'échelle national pour un coût modique. La représentante de RESF indique aussi les facilités qu'accorde Internet lorsque l'organisation a opté pour une organisation horizontale et non formelle.
Alors que la région mettait en ligne ce jour le site Projet citoyen, Claire Villiers lançait un appel aux accents Bourdieusiens: "Les dominés doivent s'introduire dans les outils de communication des dominants."

crédits photo: geoscopies.net et zone-network.org

jeudi 13 novembre 2008

Haro sur les homos

Les temps sont durs pour les "déviants" de la pensée unique. Les homos ne sont pas les seuls mais ils subissent de plein fouet le retour à l'ordre moral. Une impunité est en train de se propager envers tous les partisans de la haine sexuelle.

En début de semaine, il y eu tout d'abord, la mise en ligne par Gay Clic d'une vidéo extraite de la commission parlementaire du 3 juillet (devenu célèbre par l'affaire des couches culottes). Devant le ministre de l'éducation nationale, Gérard Longuet, ultra libéral à la botte présidentielle, s'est fendu d'une réflexion honteuse en faisant le rapprochement entre homosexualité et pédophilie.



Au vu des réactions que cela a provoqué parmi la classe politique, il est à croire que de tels propos soient on ne peut plus normal... Cela, pourtant, tombe sous le coup de la loi... Enfin c'est ce que l'on croyait avant que la Cour de cassation n'annule la condamnation du funeste Vanneste suite à des propos homophobes tenus en 2004 et répétés à maintes reprises.



Profond dégout du fait qu'on laisse encore s'exprimer dans ce pays, ce ramassis de mange merde populistes qui prônent les droits de l'Homme tout en incitant à la haine. La justice n'est même plus capable de réguler ce débit nauséabond.


sources: rue89 et gayclic

samedi 8 novembre 2008

Une crise parmi d'autres

Le capitalisme actuel vit principalement deux crises: la crise financière qui touche les bourses et les marchés de cotations, et la crise de surproduction appelée aussi récession. Vendredi 7, Attac Risles Charentonne invitait Nicolas Béniès, économiste, pour évoquer cette situation. Le texte ci dessous reprend une partie de ses explications.


Les grands penseurs libéraux vous diront que la crise est naturelle, qu'elle fait partie intégrante du système. Le libéralisme est ponctué de vagues avec ses hauts et ses bas, des périodes d'essor économique et d'autres de surproduction.
Le premier choc pétrolier de 1974 vit l'apparition d'une nouvelle conception de l'économie. Jusque là, les périodes de crise se résolvaient grâce à des politiques de relance étatiques inspirées par John Maynard Keynes et le New Deal américain des années 30. L'Etat injectait d'importantes sommes sur le marché pour augmenter les salaires et relancer la consommation. L'augmentation du prix du pétroles permit à de nouveaux théoriciens de s'exprimer. Ces "experts" préconisèrent une hausse des profits des entreprises pour respecter le théorème de Schmidt: "Les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain et les emploi d'après demain". L'Etat devait se désengager des politiques économiques pour laisser faire le marché. Ce dernier s'auto régulant automatiquement. On passait d'une étude macro économique (au niveau d'un pays) à une étude micro économique (au niveau de l'entreprise).
En 1976, la France fut l'une des premières à appliquer cette théorie lorsque le premier ministre de l'époque mis en place le premier Plan Barre. Face à la baisse de la croissance, on privilégie la baisse de la masse salariale des entreprises. Cela peut se faire de manière directe (licenciements) mais aussi de manière indirecte via la baisse des charges sociales. L'Etat se délaisse d'une partie de ses recettes pour "soutenir" les entreprises. Des recettes en moins, c'est aussi des financements en moins pour les chantiers publics. En attendant que la crise passe, on mise sur l'endettement. Cela, malheureusement, ne fait que différer un phénomène incontournable tout en l'aggravant.

Le libéralisme étant un système vertueux, il est censé récompenser les esprits entreprenant qui osent se confronter au risque. Les décideurs en ont décidé autrement afin de préserver leurs deniers. Plutôt que d'assumer les conséquences d'une décision scabreuse, ils ont décider de "responsabiliser les salariés". Ces derniers, en contre partie d'une faible implication dans les décisions de l'entreprise, doivent assumer les choix et les conséquences de leurs dirigeants. Ils se flexibilisent au grès du cours de la bourse. On leur impose des objectifs irréalisables afin d'individualiser la main d'oeuvre. On déstructure la cohésion sociale ( affaiblissement des syndicats). On désigne dans le même temps des boucs émissaires (immigrés) pour que chacun trouve un coupable aux problème qu'il rencontre. Un mal être (maladies liées au travail, suicide...) se créé au niveau de l'entreprise.
On arrive aujourd'hui à une crise de confiance et du pouvoir d'achat obstacle à la consommation. Consommation: le sésame du libéral quand il s'agit de relancer la croissance.


photo: geolibertaire.org

mercredi 5 novembre 2008

Les blogs coeurs de cible

On savait que le gouvernement était du genre sensible lorsque l'on parle d'eux. Le récent déchainement justicier sur de simples poupées en est encore la preuve (heureusement la séparation des pouvoirs résiste). La folie mégalomane du minuscule a gagné tout le gouvernement. Le plus simple est donc d'inscrire cette sensiblerie dans le marbre de la loi pour être sur que des magistrats ne testent pas leur émancipation en déboutant le pouvoir suprême.

L'innovation législative nous vient du Sénat. Elle aurait pu être proposé par un sénateur maire normand adepte de la muselière journalistique mais c'est un collègue sarthois qui s'en est chargé. Marcel-Pierre Cléach (UMP) a eu la brillante idée de proposer une proposition de loi visant à allonger de trois mois à un an le délai de prescription pour les diffamations, injures ou provocations commises par l'intermédiaire d'Internet à l'exception des sites de titres de presse lorsque le contenu incriminé a été publié auparavant sur un autre support (journal, reportage télé ou radio).
La proposition de loi a reçu l'adoubement de la sinistre de la justice (96 morts sur la conscience ça rend pas heureux).
Justificar
Le texte de loi dissimule à peine le principal intéressé. Il s'agit des blogs. La toile est devenu incontrôlable pour ces maîtres de communication. Si on peut tenir un journaliste en respect en lui signifiant que son patron est le parrain de l'un de ses fils, il est un peu plus compliqué de menacer un blogueur d'une quelconque réprimande puisqu'il ne s'exprime qu'en temps que citoyen. Le blogueur est un animal sauvage: pas pratique quand on aime tout rentrer dans des cases. Par contre le blogueur n'est pas millionnaire (il y a des exceptions à la règle!) donc on peut le menacer d'un procès couteux et d'une amende rondelette. L'internaute ne pourra que la fermer, s'il ne veut pas finir à la soupe populaire. En trois mois, c'est parfois compliqué de débusquer tout ce qui a pu être écrit sur soi. Un an, ça laisse plus de temps pour activer son Google et ressortir des archives dépressives.

Messieurs les censeurs, Bonsoir!

Source: journal du net

Good morning Colombus...


Les américains, aux yeux des français, ne sont que des crétins asservis par Mc Do et Wall Mart. Hier soir ils ont élu un noir réformiste tandis que les français, peuple élu de l'intellectualisme occidental, a opté pour un minuscule raciste...

Obama n'est qu'un libéral en faveur de la peine de mort mais c'est aussi un symbole. Un ancien travailleur social qui souhaite rassembler autour de lui. Le discours prononcé, hier soir, est d'ores et déjà historique. Les mots qu'il utilise sont simples, forts et sans ambigüité.


VOSTF - 05 novembre, 06 heures : Obama proclame sa victoire
envoyé par LepointTV

N'attendons rien de ce nouveau président, mais le temps de quelques minutes laissons nous croire en quelques mots.