vendredi 26 octobre 2007

Petite histoire pour grande ville

Troisième épisode sur la ville de Brasilia: abération à elle seule, la ville colectionne les anecdotes savoureuses.
La région de Brasilia est propice aux mythes, légendes, et autres délires aux origines suspectes. Révée par Dom Bosco, la capitale du Brésil est, de fait, un peu mystique. Tout autour, dans la campagne du Goias, on retrouve des subsistances de communautées hippies qui s'épanouient dans les chuttes d'eau et qui se retrouvent à l'occasion de la pleine lune.
Une telle capitale ne pouvait que colectionnait les petites histoires dotées d'un brin de mystères.
Construite en pleine région désertique, il fallait bien un point d'eau pour réhausser l'hygrométrie et rendre cette ville vivable. Le lac artificiel de Paranoa vit le jour grace à un barrage (situé à l'est de la ville) et au travail des pelleteuses qui ont creusé l'emplacement pour que l'eau puisse se répandre. S'étendant d'un bout à l'autre de la ville, le lac atteint une profondeur de 80m. Une vraie mine a ciel ouvert avant que celle ci ne soit submergée. C'est cette profondeur qui est interressante puisque des machines ont bien été obligé de creusé jusque là. Mais quand il a été question de remplir le lac, ces messieurs se sont rendu compte que rien avait été prévu pour faire remonter les pelleteuses... "tant pis, on les laisse où elles sont!" a t on décidé, et l'eau les a recouvert petit a petit. 50 ans plus tard, ces débris ne doivent plus être qu'un tas de rouille que l'on distingue à peine dans une eau trouble, mais il bon de se souvenir des méthodes de recyclage d'il y a quelques années en arrière.

La capitale d'un pays comme le Brésil devait se doter d'un pôle culturel conséquent. Pour cela Niemeyer avait prévu un théatre de 20 salles. Aujourd'hui le Théatre National compte 2 salles... Le paradoxe est à mettre sur le dos d'un cimetière indigène découvert lors de la construction. On pourrait dire qu'il s'est passé un phénomène Toutankhamon: quelques ouvriers sont morts mistérieusement pendant le chantier. La panique s'est emparée des survivants et tous ont refusé de revenir travailler laissant le théatre de Brasilia avec deux salles.

Les esprits rodent dans la région. Un doux réveur fortuné a même construit un aéroport pour les OVNI à deux heures d'ici (j'espere pouvoir en parler bientot). Il les attend toujours...

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