Et on reparle, à travers une directive présidentielle, de l’importance de l’enseignement de « la Marseillaise » dans les écoles. Ouvrons le débat mort né de l’intérêt de l’hymne national français.
Enseigner une chanson sanguinaire qui encourage à massacrer l’ennemi qui est à nos portes à des enfants de 8 ans est assez contestable. Quand on souhaite faire passer des valeurs identitaires à travers de cet enseignement, c’est absolument malsain et cela relève plus des camps d’été des jeunesses identitaires françaises que de l’Education national.
Régulièrement, de sages crédules (auxquels je me joins aujourd’hui) proposent de nouvelles versions. La première qui me vient à l’esprit serait « le chant des partisans » (et pas parce que Druon vient de casser sa pipe). La symbolique historique serait enthousiasmante mais on ne peut critiquer le coté sanglant de la Marseillaise et la remplacer par une déclaration haineuse aux forces nazis. « La chanson de Craonne » est tout aussi forte historiquement mais la république française ne revêtira jamais un texte antipatriotique qui dénonce les agissements honteux du passé. Reste alors « la Carmagnole », texte de la Révolution et enjoué, « le temps des cerises » ou bien « la butte rouge »… Au choix de l’auditeur. D’autres idées sont aussi acceptées dans les commentaires.
Pour conclure avec le sourire, je propose deux versions de la Marseillaise.
L’auteur, M.Portal, habitant de Vannes, est membre de l’Association pour l’éveil et la responsabilité à l’école (AERE), groupe d’amis qui, à son apogée dans les années 80, comptait 250 membres. Lucide il reconnaît « l’économie du texte » et « le sexisme latent ».
L’auteur a fait de la haine un sentiment ordinaire et l’a chroniqué avec génie pendant de nombreuses années. Son nom dans les jours à venir.
Enseigner une chanson sanguinaire qui encourage à massacrer l’ennemi qui est à nos portes à des enfants de 8 ans est assez contestable. Quand on souhaite faire passer des valeurs identitaires à travers de cet enseignement, c’est absolument malsain et cela relève plus des camps d’été des jeunesses identitaires françaises que de l’Education national.
Régulièrement, de sages crédules (auxquels je me joins aujourd’hui) proposent de nouvelles versions. La première qui me vient à l’esprit serait « le chant des partisans » (et pas parce que Druon vient de casser sa pipe). La symbolique historique serait enthousiasmante mais on ne peut critiquer le coté sanglant de la Marseillaise et la remplacer par une déclaration haineuse aux forces nazis. « La chanson de Craonne » est tout aussi forte historiquement mais la république française ne revêtira jamais un texte antipatriotique qui dénonce les agissements honteux du passé. Reste alors « la Carmagnole », texte de la Révolution et enjoué, « le temps des cerises » ou bien « la butte rouge »… Au choix de l’auditeur. D’autres idées sont aussi acceptées dans les commentaires.
Pour conclure avec le sourire, je propose deux versions de la Marseillaise.
Allons enfants de la patrie,
Le jour de gloire est arrivé,
Liberté,
liberté chérie,
Ton soleil enfin s’est levé.
Entendez vous dans les
campagnes,
Retentir ces joyeux éclats,
Ce sont les rires et les vivas de
nos fils et de nos compagnes,
Au travail citoyen,
Traçons notre
sillon,
Courage, allons, qu’un air plus pur emplisse nos poumons
L’auteur, M.Portal, habitant de Vannes, est membre de l’Association pour l’éveil et la responsabilité à l’école (AERE), groupe d’amis qui, à son apogée dans les années 80, comptait 250 membres. Lucide il reconnaît « l’économie du texte » et « le sexisme latent ».
Allons au fond de la gâterie,
Le jour de foire est arrivé,
Entre nous,
faut que je tire mamie
Y’a mon dard tremblant qu’est levé
Y’a mon dard
tremblant qu’est levé !
Faut pas des coups dans les baballes,
Je lui
gère ses faux restes et sous le drap,
L’hygiène c’est jusque dans nos bras,
Pour dégorger nos vices à la campagne,
Oh ça mais c’est très bien,
Faut remettre l’oisillon,
Lâchement, lâchement
Qu’un songue impure
J’approche de ton sillon.
L’auteur a fait de la haine un sentiment ordinaire et l’a chroniqué avec génie pendant de nombreuses années. Son nom dans les jours à venir.
credit photo: février 2006 credit perso. Acte désormais condamné par la justice (uniquement dans le cadre de manifestations officielles)
1 commentaire:
Quant à la deuxième version de La Marseillaise, je le dis c'est pas pour cafter, mais vous ne faîte rien qu'à piquer Desproges !
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