mardi 15 avril 2008
[03/04] Les étudiants envahissent le rectorat
Article écrit le 03 avril, quelques minutes après l'entrée des étudiants au sein du bureau du recteur.
"Não é piada de salão tem dinheiro pra lixeira, masnão tem pra educação." [ Ce n'est pas une blague de salon, on ade l'argent pour une poubelle, mais paspour l'éducation]
Non, ce n'est pas une plaisanterie le mouvement étudiant est bien vivant. On le pensait mourant après les dernières manifestations qui avaient été annulées faute de participants. La création du comité "Fora Thimoty", réunissant étudiants professeurs et fonctionnaires a donné un nouvel élan à la protestation.
L'assemblée générale, qui a eu lieu aujourd'hui (03/04/08) a midi, a reuni moins de monde que la première AG du semestre (12/03/08). 250 personnes se sont retrouvées dans l'entrée principale de l'université. Le mot d'ordre était clair: une réunion dynamique et courte. Une vingtaine d'intervenants. Deux heures plus tard, le débat est clôt et l'ordre du jour approuvé dans sa quasi totalité.
Le groupe ne se dissout pas pour autant. Le groupe suit l'eterrement symbolique du recteur Thimoty. Les couloirs et les amphithéatre font raisonner l'echo de la protestation. Flutes, zabumba et autres instruments de musique pour attirer l'attention. La manifestation ne ressemble en rien à un cortège funèbre. Plus de cent personnes se dirige vers le rectorat, point de chute rituel detoutes les manifestations à l'UnB. Les cris s'amplifient au fur et à mesure que les étudiants montent sur la rampe. La masse journalistique court et s'aglutine pour immortaliser le moment.
La détermination d'expulser le recteur deson poste comme seul concertation. Les étudiants ouvrent les portes du rectorat. Face à la seconde porte, Le cercueil de l'enterrement est utilisé comme bélier. Le bureau du recteur devient territoire étudiant. Il n'aura pasfallu plus de une minute pour prendre possession des lieux.
C'est la panique dans la fourmillière. Les fonctionnaires, valets du président d'université, se précipitent pour ranger les objets personnels du recteur. Ils oublient un stylo et une poubelle qui vont être utilisé par les étudiants comme objets de raillerie en références aux 3 poubelles de R$ 900 et aux neufs stylos de R$1000 achetés avec l'argent dela recherche et de la santé indigène.
On s'amuse mais on répète à haute voix "Ne cassez rien". Mot d'ordre entendu et respecté.
Les fonctionnaires ont été évacué à l'exception de trois individus qui souhaient garder un oeil sur les bureau "par amour de l'institution". En réponse à l'occupation, l'administration a coupé l'eau et l'electricité. Les étudiants n'ont pasl'intention de quitter les lieux pour autant.
crédit photo:perso, les étudiants forçant la porte du rectorat avec le cercueil.
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