Dans la présentation de la situation lors d’une conférence au centre de santé de Guano, Mercedes Rea fait le lapsus de définir la grippe AH1N1 comme « la dernière maladie à la mode ». L’empressement des autorités à imposer des régimes spéciaux en cas de pandémie généralisée ne peut lui donner tort.
Les gouvernements de tous les continents dépensent des sommes astronomique pour contrer et prévenir la grippe A. Les campagnes se suivent et se poursuivrent, on est gavé d’information implorant le présentateur de la Tv de changer de sujet. L’Egypte n’a pas connu qu’une seule plaie, le monde a d’autres morts à pleurer.
Cette chanson lancinante et répétitive demandant qu’on se lave les mains aurait elle un effet ? Dans les hôpitaux, le personnel est soumis à une série de règles d’hygiène dont les fondamentaux résident dans le refrain. Le masque est désormais automatique en cas du moindre rhume et un lavage de main entre chaque chambre est minimum. Ces mesures depuis quelques temps, le risque pandémique ayant quintuplé depuis 2003 (allez savoir pourquoi… ?) connaissaient une diffusion au public à la pénétration très faible. Le masque n’avait pas encore été revisité par Chanel.
Aujourd’hui ultime élément à la mode, on en croise dans tous les bus des métropoles. Chaque de nouvelles personnes perdent le réflexe d’éternuer dans leurs mains mais préfèrent l’angle du coude. Un changement sensible de comportement semble avoir lieu. C’est peut être un pas de plus dans l’amélioration de l’hygiène publique mais cela n’empêchera pas les équatoriens de continuer à cracher par terre : habitude glaireuse difficilement surmontable.
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