Au fil des acensions et des randonnées dans les Andes équatorienne, on accumule anecdote et rencontre. Quelques unes en vrac.
L'arrivée au pied du Chimborazo c'est faite en stop. Pas forcémment plus économique puisque la tradition veut que l'on rémunère le chauffeur, il permet de faire des rencontres innatendues.
Dans la fourgonette d'un livreur de lait. La cinquantaine et la moustache, l'homme parcourt la campagne et visite les paysans pour collecter le lait des trois vaches qu'ils ont. N'imaginez pas de camions frigorifique ou une quelconque chaine du froid. Les paysans aux rides canoniques ne parlent pas, ni avec nous, ni avec le collecteur, ni entre eux. Des cris pour simple expression sortent d'une bouche édentée. Ni castillan, ni quetchua. Le collecteur vide les jerican dans ses bidons, il compte les litres et communique avec les paysans avec les doigts. Quatorze litres au total, pas de reçu, ni de billet fiduciaire. On n'en saura pas plus sur comment ils sont payés ni ce que vivent ces indiens au quotidien. Nos chemins divergent quelques kilomètres plus tard.
Le Chimborazo, volcan éteint mais dont la terre sent encore la lave éteinte. Un minerais à l'odeur des mines du Doubs. Pas étonnant qu'à la base du volcan on retrouve des eaux thermales. Un site perdu entre les montagnes indiqué par aucun panneaux, connus par les seuls locaux. Quelques hollandais initiés qui viennent travailler dans le cadre d'une mission humanitaire font relache dans les eaux à 30, 40 et 50º après la montée du Chimborazo. Les gringos à la peau blanche contrastent avec les quelques indigènes. On remarque alors l'usage différent des thermes en ce samedi après midi. Les hollandais font trempette tandis que les quetchua viennent prendre une douche chaude hebdomadaire. La société du loisir n'a pas sa place dans les traditions andines.
Et puis il y a cet homme dont on ne connaitra pas le nom. Equatorien, il a migré en Espagne, il y a 7 ans. Direction Valence. Ils sont des millions dans le même cas. Il travaillait jusque là dans la construction. Mais ma brave dame, c'est la crise! Alors on dégraisse et l'homme se retrouve au chomage. Immigré régulier, il a cotisé à l'assurance chomage et aujourd'hui il touche des indemnité pour un an. Avec femme mais sans enfants sur sa terre d'adoption, on l'a rencontré à Cebadas, village sur les rives du lac Atillo où il passait un mois de vacances chez sa belle soeur.
L'arrivée au pied du Chimborazo c'est faite en stop. Pas forcémment plus économique puisque la tradition veut que l'on rémunère le chauffeur, il permet de faire des rencontres innatendues.
Dans la fourgonette d'un livreur de lait. La cinquantaine et la moustache, l'homme parcourt la campagne et visite les paysans pour collecter le lait des trois vaches qu'ils ont. N'imaginez pas de camions frigorifique ou une quelconque chaine du froid. Les paysans aux rides canoniques ne parlent pas, ni avec nous, ni avec le collecteur, ni entre eux. Des cris pour simple expression sortent d'une bouche édentée. Ni castillan, ni quetchua. Le collecteur vide les jerican dans ses bidons, il compte les litres et communique avec les paysans avec les doigts. Quatorze litres au total, pas de reçu, ni de billet fiduciaire. On n'en saura pas plus sur comment ils sont payés ni ce que vivent ces indiens au quotidien. Nos chemins divergent quelques kilomètres plus tard.
Le Chimborazo, volcan éteint mais dont la terre sent encore la lave éteinte. Un minerais à l'odeur des mines du Doubs. Pas étonnant qu'à la base du volcan on retrouve des eaux thermales. Un site perdu entre les montagnes indiqué par aucun panneaux, connus par les seuls locaux. Quelques hollandais initiés qui viennent travailler dans le cadre d'une mission humanitaire font relache dans les eaux à 30, 40 et 50º après la montée du Chimborazo. Les gringos à la peau blanche contrastent avec les quelques indigènes. On remarque alors l'usage différent des thermes en ce samedi après midi. Les hollandais font trempette tandis que les quetchua viennent prendre une douche chaude hebdomadaire. La société du loisir n'a pas sa place dans les traditions andines.
Et puis il y a cet homme dont on ne connaitra pas le nom. Equatorien, il a migré en Espagne, il y a 7 ans. Direction Valence. Ils sont des millions dans le même cas. Il travaillait jusque là dans la construction. Mais ma brave dame, c'est la crise! Alors on dégraisse et l'homme se retrouve au chomage. Immigré régulier, il a cotisé à l'assurance chomage et aujourd'hui il touche des indemnité pour un an. Avec femme mais sans enfants sur sa terre d'adoption, on l'a rencontré à Cebadas, village sur les rives du lac Atillo où il passait un mois de vacances chez sa belle soeur.
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