Il pourrait être considérer comme le dernier des Mohicans, un être isolé dans un monde hostile qui défend contre vent et marée. N'en faisons pas trop sur César Puente, patron de l'Alce, tannerie guaneña, certe il mène dans son usine un combat où il se retrouve bien seul mais l'homme a aussi ses sombres facettes.
Guano, "capitale artisanale de l'Equateur" dit le prospectus, nombreux sont les ateliers de cuirs où des familles entières travaillent le cuir. Il en est de même pour la laine et les tapis réputés dans le monde entier (présents du Vatican à la Maison Blanche, raconte l'histoire). La publicité date de plusieurs année et aujourd'hui la réalité est bien différente. L'économie du canton a du plomb dans l'aile.
Dans les années 90, elles étaient trois dans le canton et quelaues autres dans la province du Chimborazo. Les tanneries participaient activement à l'économie regionale. Aujourd'hui, el Alce est l'unique bastion de cette ancienne industrie florissante. La fabrique de Cesar Puente est la seule qui, grâce à sa taille, a résisté aux différentes crises économiques et à la dollarisation.
Ingénieur ambiental et avec la rivière en bas de sa fabrique, César Puente a été obligé d'arreter ses pensées sur ce cours d'eau asséché et jonché de détritut. En collaboration avec le fond de solidarité de Québec et la coopérative agricole Agrovida, une enquète de pollution a été guidé et s'est étallé pendant trois années. Il en est ressortie que la fabrique dégagaient dans la rivière des résiduts de chrome et de sulfure bien supérieur aux normes environnmental avec des proportions dangeureuses pour la santé des riverains.
Avec un tiers de capitaux étrangers, El Alce s'est doté d'un système de récupération des eaux pour filtrer les produits toxiques résultant de la teinte du cuir. Un investissement à la hauteur de 100 000 dollars qui impacte peu les ventes "1.50$ par veste et 50 cents sur un porte feuille".
Sur le plan environnemental, le filtrage permet de récupérer une dizaine de Kg de chrome par mois. Une quantité que le professeur à l'université Polytechnique du Chimborazo (ESPOCH) essaye de récupérer et de recycler.
César Puente a beau être l'unique entrepreneur guaneño qui se soit préocupé dans la pollution du Rio Guano, il n'en reste pas moins un buisness man. Liberal et conservateur, partisan d'Alvaro Noboa, l'environnement n'est rien s'il n'est pas lucratif et ses méthodes sociales sont parfois assez douteuses. Toute la main d'oeuvre de la confection a été externalisée dans des ateliers indépendants du canton. Ainsi il se dédouane de ce qui se passe lors de la couture des sacs, des chaussures et des vestes. "Dans ses ateliers, les ouvriers sont plus libres. Ils s'organisent comme ils veulent entre le travail et la vie du foyer Toute la famille participe à la confection, les enfants aident et améliore le salaire de la famille." Le travail infantil est conféssé sans honte, alors même qu'il est interdit par la nouvelle constitution.
César Puente souhaite aujourd'hui améliorer le processus qualité de sa production. Il souhaite officialiser les mesures qui sont pour le moment réalisé par des étudiants de l'ESPOCH. Pour cela il aurait besoin d'instrument de mesure dont un Phomètre. Ces instruments sont moins couteux en Europe. Les volontaires européens se proposent de trouver un moyen pour qu'une association puisse lui faire don du matériel; en contre partie de quoi Cesar Puente s'engagerait dans un processus éthique pour érradiquer le travail infantil dans les ateliers avec lesquels il travaille. Une démarche de commerce équitable est aussi envisageable.
Les lecteurs qui auraient une idée pour mettre à bien ce processus peuvent divulguer leurs idées dans les commentaires.
credit photo: R.B et perso. Cesar Puente et une vue du système de filtration
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