Il n'aura fallu qu'un tour pour départager les candidats aux élections sénatoriales. Le scrutin a eu lieu ce matin à la préfecture de l'Eure à Evreux. Les résultats sont sans grande surprise.
Il n'y aura pas eu photo, à l'arrivée. Les grands électeurs de l'Eure ont renouvelé leur confiance aux élus de droite. Si Jean Luc Miraux ne se représentait pas, Hervé Maurey a pris sa place sur la liste et en profite du même coup pour s'installer dans son fauteuil de sénateur. Jean Louis Destans, président du Conseil général, subit une très large défaite. L'écart est impressionnant et en a surpris plus d'un, même dans le camps de la majorité présidentielle.
Résultats: Joël Bourdin: 976 voix
Ladislas Poniatowski: 957
Hervé Maurey: 906
Jean Louis Destans: 699
Daniel Leho: 335
Andrée Oger: 320
Franck Martin: 169
Jacqueline Fihey: 46
Guy Pesier: 36
Benoît Fenault: 23
Bernard Touchague: 12
Passons au crible les différentes réactions.
Avant même la déclaration officielle des résultats, Hervé Morin, judas du grand œil gouvernemental, annonçait à la cantonade: "Vous allez pouvoir festoyer jusqu'à ce soir". La réplique s'adresse bien sûr à ses partisans. "C'est une victoire de la majorité départementale (sic) qui récompense l'implantation de nos trois candidats. C'est un échec personnel de Jean Louis Destans et de sa politique à l'échelle de l'Eure avec le conseil général. Il a été battu à plate couture et une fois de plus il a péché par excès d'orgueil en pensant pouvoir partir tout seul, sans créer une liste."
Le principal intéressé ne sera pas là pour lui répondre. Voyant le vent tourné, Jean Louis Destans est parti avant même l'annonce du résultat. Il restera muet aux sollicitations des journalistes. Anne Mansouret, sa suppléante, a la tête des mauvais jours. Elle reste sur le terrain pour assumer le choix des électeurs: "Je suis stupéfaite. J'avais confiance dans notre candidature. Le problème est venu du système de liste. On assiste à un équilibrage des voix à droite tandis que les voix de gauche se sont dispersées."
Il y a différentes manières de gérer une victoire. Ladislas Poniatowski arbore un grand sourire. Il se défend d'ailleurs de l'avoir porté tout au long de la campagne. "Il faut se rappeler que les sénateurs sont les élus des collectivités de toute taille et l'Eure est, en majorité, composé de communes de moins de 500 habitants. Le "ticket" UMP a formidablement fonctionné et Joël et moi avons été de formidables locomotive pour Hervé dont s'était la première élection du genre." En ce qui concerne son rival Destans, Ponia avoue sa "surprise". "Je ne souhaite pas parler de défaite en ce qui le concerne, je reconnais son travail au département." L'élu UMP explique les résultats par la stratégie différente qui a été choisi pour les deux camps.
Hervé Maurey a la victoire mauvaise. S'il retient un peu plus ses gestes que lors des élections municipales, il retient aussi ses mots. Lorsqu'on lui demande quelques mots pour ses (é)lecteurs de Bernay, il répond sèchement "Je n'ai rien à déclarer". La réaction se passe de commentaires tellement elle est limpide. Nous verrons jeudi s'il claironne toujours autant.
Dans les rangs de la majorité, on confesse déjà l'erreur de communication du nouveau sénateur. Trop tard!
Il n'y aura pas eu photo, à l'arrivée. Les grands électeurs de l'Eure ont renouvelé leur confiance aux élus de droite. Si Jean Luc Miraux ne se représentait pas, Hervé Maurey a pris sa place sur la liste et en profite du même coup pour s'installer dans son fauteuil de sénateur. Jean Louis Destans, président du Conseil général, subit une très large défaite. L'écart est impressionnant et en a surpris plus d'un, même dans le camps de la majorité présidentielle.
Résultats: Joël Bourdin: 976 voix
Ladislas Poniatowski: 957
Hervé Maurey: 906
Jean Louis Destans: 699
Daniel Leho: 335
Andrée Oger: 320
Franck Martin: 169
Jacqueline Fihey: 46
Guy Pesier: 36
Benoît Fenault: 23
Bernard Touchague: 12
Passons au crible les différentes réactions.
Avant même la déclaration officielle des résultats, Hervé Morin, judas du grand œil gouvernemental, annonçait à la cantonade: "Vous allez pouvoir festoyer jusqu'à ce soir". La réplique s'adresse bien sûr à ses partisans. "C'est une victoire de la majorité départementale (sic) qui récompense l'implantation de nos trois candidats. C'est un échec personnel de Jean Louis Destans et de sa politique à l'échelle de l'Eure avec le conseil général. Il a été battu à plate couture et une fois de plus il a péché par excès d'orgueil en pensant pouvoir partir tout seul, sans créer une liste."
Le principal intéressé ne sera pas là pour lui répondre. Voyant le vent tourné, Jean Louis Destans est parti avant même l'annonce du résultat. Il restera muet aux sollicitations des journalistes. Anne Mansouret, sa suppléante, a la tête des mauvais jours. Elle reste sur le terrain pour assumer le choix des électeurs: "Je suis stupéfaite. J'avais confiance dans notre candidature. Le problème est venu du système de liste. On assiste à un équilibrage des voix à droite tandis que les voix de gauche se sont dispersées."
Il y a différentes manières de gérer une victoire. Ladislas Poniatowski arbore un grand sourire. Il se défend d'ailleurs de l'avoir porté tout au long de la campagne. "Il faut se rappeler que les sénateurs sont les élus des collectivités de toute taille et l'Eure est, en majorité, composé de communes de moins de 500 habitants. Le "ticket" UMP a formidablement fonctionné et Joël et moi avons été de formidables locomotive pour Hervé dont s'était la première élection du genre." En ce qui concerne son rival Destans, Ponia avoue sa "surprise". "Je ne souhaite pas parler de défaite en ce qui le concerne, je reconnais son travail au département." L'élu UMP explique les résultats par la stratégie différente qui a été choisi pour les deux camps.
Hervé Maurey a la victoire mauvaise. S'il retient un peu plus ses gestes que lors des élections municipales, il retient aussi ses mots. Lorsqu'on lui demande quelques mots pour ses (é)lecteurs de Bernay, il répond sèchement "Je n'ai rien à déclarer". La réaction se passe de commentaires tellement elle est limpide. Nous verrons jeudi s'il claironne toujours autant.
Dans les rangs de la majorité, on confesse déjà l'erreur de communication du nouveau sénateur. Trop tard!
photos: crédits perso: les principaux acteurs de cette élection au moments des résultats
3 commentaires:
Merci pour toutes les infos en direct de la vie de nos trop chers elus
Stratégie de liste, vraiment ou technique de communication? Plusieurs noms sur un même bulletin, cela en jette !
Sans compter les écologistes qui ont dû admirer les économies de papier réalisées et choisir ce camp.Au fait le papier était il recyclé ou recyclable ?
Au bal des hypocrites on parle de stratégie, de toute façon on a beau avoir deux Sénateurs à Bernay, ça ne sert pas à grand chose, on peut toujours rêver en esperant d'utopiques retombées sur notre petite cité, tout comme les mirages dans le désert, c'est un coup de tromperie pour améliorer le train de vie de nos élus, le citoyen lambda lui n'a rien à esperer d'un sénateur !!!
Ils s'élisent entre eux, font leur petite soupe et nous ne participons pas à leur mascarade indécente !
A part cela tout va bien, y'a pas d'argent en France ? Les caisses de l'état sont vides parait il ?
Quand on voit ces sénateurs au triple menton se la ramener, y'a de quoi se révolter !!!
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