Prenons de l'avance, nous sommes le 21 avril de l'année prochaine, dans la nuit sur l'esplanade des minitères de Brasilia. Paul Mac Cartney devant plus de un million de personnes présente un show incomparable dan l'histoire de la capitale brésilienne. Le spectacle pirotechnique qui s'en suit est á la hauteur des 50 ans de Brasilia.
2010, ce sera donc les 50 ans de l'inauguration par Jucelino Kubitchek du projet de Lucio Costa et Oscar Niemeyer. Partis de rien ils ont fait surgir de terre une ville totalement planifiée.
2010, ce sera pour la capitale mais aussi pour le Brésil entier une occasion de renouveler (?) la classe dirigeante au niveau de l'État, des deux chambres législatives, et des états.
Oui mais voila, on ne fête pas un demi siècle d'exitence en laisant apparaître les fissures qui lézardent les murs de la ville. Une grande rénovation est en cours pour que Brasilia soit resplendissente lorsque viendra le moment des bougies. Du terminal national au Palais du Planalto (siége de la présidence de la République), de la tour de la TV au mémorial JK, de la nouvelle chambre législative du District Fédéral à la route de à Planaltina, toute la capitale est en oeuvre. Rénovation massive qui colmate les brèches, repeint les murs et tente de désengorgé le traffic. Le maître d'ouvrage de ce chantier gigantesque se nomme Roberto Arruda, gouverneur du DF depuis quatre ans. Affilié au répugnant partis des Démocrates (droite stupide), il est resté bien au frais depuis son élection mais une crise de claustrophobie l'a fait sortir depuis peu pour voir à quoi ressembler la ville qu'il administrait. Depuis que Brasilia est candidate pour recevoir des matchs de la coupe du monde de 2014, il enchaine les nouveaux contrats, les rénovations et les inaugurations. Plusieurs millions de reais sur le tapis et une présence publicitaire à tous les coins de rue. Le gouvernement du DF fait savoir à grand renfort de propagande dans la rue et dans les journaux (le Correio Brasiliense se soumettant totalement à la farce et cédant de nombreuses pages chaque jour pour faire l'éloge du gouverneur).
A un an des élections, la majorité pense ardemment au futur scrutin. Même face à une opposition délabrée, Arruda ne veut prendre aucun risque, il veut une réelection magistrale et pour cela il compte bien profiter de l'argent publique pour sa propre image.
credit photo: perso septembre 2007
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