mardi 13 mai 2008

Amour, ordre et progrès


Lors du seminaire international sur adolescence, clinique et culture, le psycho-sociologue français, Eugène Enriquez traita des relations entre culture, démocratie et tissu social.


Il aura fallu l’intervention d’un français, Eugène Enriquez, pour expliciter la devise brésilienne inspirée de Auguste Conte: “l’amour comme príncipe, l’ordre comme base et lê progrès comme objectif". Les gouvernements successifs resumeront: “Ordre et progrès” [ordem e progresso]. Deux mots que plusieurs étrangers croient inspirés de la dictature militaire. L’Homme est totalement exclu du principe fondateur du Brésil que l’on retrouve jusque sur son drapeau.
Le leure de la démocratie représentative, exclut le peuple des décisions politiques. L’élu oublie celui qui a voté pour lui. Une liste de promesse bien démagogiques pendant la campagne électorale et le politique retourne s’enfermer dans sa maison de verre. A Brasília, les tours du Congrès proposent une charmante vue sur le bas peuple. La France ne manque pas de bunkers isolés de la population.
La démocratie donne le droit de parler, elle implique aussi le droit d’être écouter. Tout citoyen a une opinion qui doit être respectée. Personne ne détient la vérité, les élus, simple représentant de l’expression des urnes, peut être moins que les autres. La démocratie se construi dans la confrontation des idées et le rassemblement de ces idées permet l’éwlaboration d’um monde meilleur. Au Vème siècle av. JC, à Athènes, le citoyen (qui ne pouvait être ni femme, ni noir, ni esclave) était responsable de ses propos mais aussi des conséquences qu’ils engendraient. Aujour’hui plus personne ne répond des actes de l’État. La responsabilité du gouvernement est une chimère. On ne controle jamais l’application des lois votées. Les comissions d’enquètes parlementaires sont une grosse blague pour qui croit encore au pouvoir du deputé. Les puissants controlant les puissants.
Le collectif n’est jamais interrogé. L’individualisme règne sur le monde capitaliste. Le tissu social est fragmente car le processus démocratique est inversé. Les citoyens sont instrumentalisés caro n se se pose plus la question du “pourquoi” mais du “comment”. Les décisions ne sont plus expliquées. Le peuple ignorant n’est pas capable de comprendre les décisions politiques. On nous impose chaque jours une nouvelle loi inutile pour perdre un peu plus le citoyen dans le labyrinthe legislative.
La démocratie est interrogé en France, elle l’est aussi au Brésil et à travers le monde. La crise démocratique sera résolue le jour où le people sera integré et investi réellement dans le processus de décision. Cela s’appelle démocratie directe, dépersonnalisée, avec mandats impératifs.

crédit photo: http://www.flickr.com/photos/francois_lafite

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